Critiques Séries : Devils. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Devils // Saison 1. Episodes 3 et 4. 

La partie la plus intéressante de ces deux épisodes c’est probablement le générique de fin de ces deux épisodes où l’on voit des images d’archives qui existent. Dans l’épisode 1.03 c’est la chute de Khadafi et dans l’épisode 1.04 c’est l’audition pour le sauvetage historique de l’Irlande lors de la crise économique. Au delà de ça, ces deux épisodes ne suivent pas vraiment les promesses des deux précédentes. A l’issue de l’épisode 1.02, deux évènements majeurs avaient eu lieu : le premier c’était le suicide d’Ed Stuart dont l’enquête se poursuit dans ces deux épisodes (avant d’être transférée à la criminelle à la fin de l’épisode 1.04) et la mort de Carrie, la femme droguée de Massimo (et l’enquête sur pourquoi elle est revenue à Londres patine).

Le souci dans ces deux épisodes c’est que l’intrigue principale de la saison patine et a du mal à passer la seconde. Les personnages n’avancent pas vraiment et les intrigues semblent s’inspirer de tous les poncifs du genre. Ce n’est pas ce que j’attendais de la part de Devils, surtout que la série semble déjà entrer dans son ventre mou et ce n’est pas spécialement ce qu’il y a de plus intéressant. Massimo devient alors un personnage légèrement secondaire avec la multiplication des intrigues et des personnages au coeur des histoires ici. Sauf que ces histoires sont là pour brasser de l’air car rien n’est réellement révélé pour autant.

Le petit nouveau aurait pu créer une vraie dynamique nouvelle et bousculer les codes pré-établis de Devils. Mais il n’en est rien, c’est un personnage sous exploité que la série semble avoir du mal à lancer dans la cage aux fauves. Un peu comme le personnage de Patrick Dempsey qui est sacrément anecdotique de ce que l’on peut voir dans ces deux épisodes. Ses apparitions sont minuscules, comme s’il était uniquement là pour justifier son nom au casting de la série. Je ne serais pas surpris que cela soit fait uniquement dans ce but là et qu’il ait tourné toutes ses scènes en un jour ou deux.

La où Devils devient intéressante c’est quand des liens supposés entre Khadafi et la banque pourraient être démontrés. C’est là que notre journaliste entre en jeu. Toute cette partie fonctionne bien dans l’épisode 1.03 et prend un léger coup de frein dans l’épisode 1.04. J’ai envie de voir la série surprendre un peu plus le téléspectateur aguerri que je suis car on ne me la fait pas comme ils tentent de me le jouer ici.

Note : 4/10. En bref, le rythme n’est pas toujours bon et l’ensemble patine sévèrement. Reste la journaliste et son investigation qui rendent le tout un peu plus accrocheur.