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Critiques Séries : Penny Dreadful: City of Angels. Saison 1. Episode 1. Santa Muerte.

Publié le 28 avril 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Penny Dreadful: City of Angels // Saison 1. Episode 1. Santa Muerte.

John Logan a voulu faire son Mulholland Drive dans l’univers de Penny Dreadful. Au premier abord, j’ai douté de l’utilité d’un spin off de cette série qui m’avait marqué tout de même. Ce premier épisode, « Santa Muerte » introduit rapidement ce qui est une sorte de suite spirituelle à la série originale. Peu de son concept de Penny Dreadful a traversé l’Atlantique - en surface tout du moins, de ce que l’on peut voir dans ce premier épisode. Mais il y a tout de même des monstres (car c’est aussi pour cela que l’on vient voir Penny Dreadful: City of Angels). Ils sont là, tapis dans l’ombre pour le moment alors que la série installe avant tout le décor et quelques personnages que l’on va suivre toute la saison. Los Angeles est alors mis en scène de façon intéressante par Paco Cabezas (The Alienist, American Gods). Il y a une envie par moment de faire quelque chose de solaire, proche d’un bon David Lynch et puis tout d’un coup, Penny Dreadful: City of Angels peut être tout autre chose. La mise en scène est savoureuse et léchée, ce qui permet là aussi de créer tout de suite un décor qui devient intéressant à suivre.

En 1938, à une époque profondément imprégnée de tensions sociales et politiques, la ville de Los Angeles est bouleversée par un crime effroyable. Le détective Tiago Vega et son partenaire Lewis Michener s’embarquent dans une enquête épique dans la Cité des anges, sur fond de rites sataniques, de légendes mexicaines et de dangereuses missions d'espionnage du Troisième Reich. Très vite, Tiago et les siens doivent faire face à de puissantes forces qui menacent de les déchirer.

La scène d’ouverture introduit alors la relation complexe entre Magda et sa soeur Santa Muerte (incarnée par Lorenza Izzo). Elles jouent à un jeu avec la vie des humains, un jeu que Madga a réellement envie de gagner plus que sa soeur. Tout cela permet alors de planter le décor et surtout de nous embarquer pour une série fantastique (dont le but est clairement de parler de monstres différents). Pourtant, Penny Dreadful: City of Angels n’est pas encore très Penny Dreadful contrairement à Hemlock Grove la série de Netflix. Afin d’ajouter quelque chose de mystérieux, John Logan utilise alors le folklore religieux mexicain qui permet alors de donner un cadre original. Car Penny Dreadful, si spin off il devait y avoir, se devait de créer quelque chose de neuf. On retrouve alors certaines personnalités comme la Llorona (dont son histoire avait connue un film l’an dernier dérivé de Conjuring) qui pour le coup en termes de décor et d’introduction est un personnage parfait. C’est ce genre de personnages, de mythes que je suis venu voir en regardant cette série et j’espère que la suite ne va pas me décevoir. Mais je connais le goût de John Logan pour les narrations complexes et je suppose donc que s’il est revenu avec le nom qui lui a donné une certaine légitimité dans le monde des séries, alors il se doit d’honorer Penny Dreadful.

Nous avons aussi les frères Vega, là aussi une occasion de développer quelque chose de différent. On est alors ici plus dans une culture différente de la culture mexicaine de la Llorona et plus proche du Los Angeles de David Lynch, très solaire. Nous avons aussi l’introduction du pédiatre Peter Craft (qui se trouve être un nazi) et qui est incarné par Rory Kinnear (vu dans Penny Dreadful !). Il manque quand même à Penny Dreadful: City of Angels quelqu’un : Eva Green. Elle était l’un des meilleurs éléments de la série mère et qu’est-ce que j’adorerais la voir faire une apparition dans ce spin off.

Note : 6/10. En bref, une introduction bien fichue qui a encore des choses à prouver.

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