Albert eut une mère aimante et dévouée qui essaya de lui transmettre sa passion du piano. Hélas, Albert hérita surtout du caractère indolent de son raté de père, fainéant et alcoolique.
Une lueur d’espoir brilla dans l’œil maternel lorsque Albert se mit à lire « Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à ce que les doigts saignent un peu » de Bukowski.
Elle espérait qu’il s’agissait d’une méthode moderne qui ferait aimer le piano à son fils. Mais en plus de rester éloigné de tout instrument de musique, Albert se mit à picoler davantage.