Code 404 // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Sky Atlantic continue d’égailler le confinement des britanniques avec leur nouvelle comédie policière de science fiction. Créée par Daniel Peak (Mongrels), Tom Miller (Horrible Histories) et Sam Myer, Code 404 reprend tous les codes de la comédie policière sans réellement aller au delà de son propos original de départ. Je dois avouer que c’est le genre de comédies dont j’avais envie de voir ce qu’ils allaient faire et puis j’ai été en partie déçu du résultat. Ce premier épisode introduit rapidement les personnages et l’intrigue de départ pour mieux nous embarquer dans ce qui sera la mécanique usuelle de la saison. Ce qui est intéressant dans cette comédie c’est la présence de Stephen Graham (Snatch, This is England) qui s’en sort très bien et s’avère être l’un des vrais atouts de la comédie. J’avais vraiment envie d’aimer cette comédie car l’idée est bonne mais il n’y a rien de très original et tout le premier épisode se contente de cocher des cases attendues du genre.
Dans un futur proche, les détectives John Major et Roy Carver sont des références en matière de lutte contre la criminalité. Au cours d'une enquête où les deux détectives sont infiltrés, John Major est abattu. Une intelligence artificielle est alors créée et implantée dans le corps du défunt.
Dans le genre comédie avec un Robocop, cela aurait pu être fun surtout que ce n’est pas un genre qui se fait souvent. Habituellement, dès que l’on a un policier robot alors on a souvent l’action qui va avec le robot mais pas forcément l’humour. La plus grande idée est donc d’avoir choisi Stephen Graham au casting car lui, il parvient à être drôle et efficace pendant que d’un autre côté cela n’avance pas forcément. D’un point de vue policier, j’aurais aimé que cela soit un peu plus travaillé car au delà du côté classique il n’y a rien de novateur là dedans. Code 404 aurait donc pu être la parfaite comédie de confinement pour s’amuser d’autant plus que je suis très client habituellement de l’humour britannique mais cela n’a pas fonctionné avec moi ici. Il y a des idées qui pourraient probablement permettre à la série d’être plus intéressante mais je n’ai même pas envie de prendre le temps de me plonger dans les cinq autres épisodes de cette saison 1.
Note : 3.5/10. En bref, Stephen Graham tente de porter sur ses épaules une comédie qui aurait pu être brillante mais qui manque cruellement de surprises et de dialogues amusants.