"Sur toutes les plages du monde
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui font signes aux bateaux
Sur toutes les plages de tous les coins
Y a des mômes qui tendent la main
Aux navires de pas-sage
Et si pour toi, là bas c'est l' paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis
C'est ici hum! c'est ici
Sur toutes les plages de toutes les mers
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui tournent le dos à leur mère
Sur toutes les plages, tous les pontons
Sur toutes les plages y a des p'tits garçons
Qui fixent l'horizon l'horizon
Et si pour toi, là bas c'est l'paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis
C'est ici oui! c'est ici
Qui veut les prendre à bord
Pourquoi pas eux d'abord!
Ils sauront être forts
Et dans leur cœur pas de remords
Non, aucun remords
Et par un beau matin
Y'en a un plus malin
ou y'en a un plus fou
ou peut-être un plus beau
Qui prendra le bateau
Pour le je-ne-sais-où
Pour le soleil ou pour les sous
Dans tous les ports du monde
Dans tous les ports y a des vieux qui débarquent
Et qui vont sur les plages s'asseoir près des vieilles barques
Et si pour eux, la vie c'était pas l' paradis
Dis -toi que dans leur vieille tête l'paradis maintenant
C'est ici c'est ici
Sur toutes les plages y a des vieux
Qui regardent les mômes
Tendre la main aux bateaux"
Jean-Louis Aubert
Tu me faisais remarquer: Il n'y a plus de rubrique sport à la fin du journal.
plus de foot dans la lucarne, ni de: "Au niveau du mental"...
Je t'ai dit alors (en souriant): C'est pas gentil de rire du malheur des gens.
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Au soir venu.
Donner chair
pour des vacances
pas chères
Envoyé par Laurence du 56
« Le sauvetage financier des compagnies ne doit pas permettre au secteur aérien de reprendre ses activités habituelles une fois la crise du Covid-19 terminée », s'alarment 250 associations internationales dans une lettre ouverte aux gouvernements assortie d'une pétition, publiées lundi 6 avril. Le collectif d'associations exige que l'argent public soit utilisé « en priorité pour les travailleurs, les travailleuses, et le climat. » Cet appel fait suite aux nombreuses demandes de soutien financier formulées par les compagnies aériennes, durement touchées par la pandémie de Covid-19 : Air France a, par exemple, réduit son activité de 90 % depuis le début de la crise, une situation qui devrait perdurer au moins jusqu'à fin mai, selon la compagnie. Le 19 mars, l'Association du transport aérien international (IATA) estimait que les États devaient fournir une aide d'urgence d'environ 200 milliards de dollars aux compagnies aériennes afin de les aider à faire face à la crise. Ces appels ont été entendus par de nombreux gouvernements : les États-Unis prévoient notamment de fournir une aide de 50 milliards de dollars aux compagnies aériennes. La Commission européenne envisage, quant à elle, d'offrir des compensations financières aux compagnies européennes, y compris à celles ayant déjà reçu des aides d'urgence au cours des dix dernières années. En France, le Gouvernement a décidé de reporter à 2021 et 2022 le paiement de certaines taxes et redevances spécifiques au secteur, et envisage, en accord avec son homologue néerlandais, de faire bénéficier Air France-KLM de prêts garantis par les États à hauteur de 6 milliards d'euros. Orienter le soutien financier vers une mobilité verte Un soutien financier en contradiction avec les exigences climatiques, selon le collectif d'associations, qui estime que la « pause involontaire » du trafic aérien doit permettre de construire « un secteur des transports respectueux du climat et résilient ». L'avion étant responsable de près de 5% de l'impact climatique mondial, les 250 associations exigent que les gouvernements mettent fin aux exemptions fiscales accordées aux compagnies aériennes, notamment à travers la mise en place d'une taxe sur le kérosène. Elles demandent également que l'aide financière mobilisée par les États bénéficie en priorité aux employés du secteur plutôt qu'aux actionnaires. Plus globalement, le collectif propose que les gouvernements remettent profondément en question la place du transport aérien dans nos sociétés et qu'ils s'attellent à une refonte de notre mobilité. Les 250 associations les appellent à « soutenir une transition juste », notamment en « garantissant l'accès à des alternatives abordables », comme le train, et en permettant aux employés du secteur aérien « de quitter les emplois dépendant des combustibles fossiles pour des emplois décents et compatibles avec le climat. » En France, vingt-quatre heures après le lancement de cette campagne, la pétition a déjà recueilli plus de 25 000 signatures."
Le lien pour la pétition:
https://www.change.org/p/lettre-ouverte-aux-gouvernements-savepeoplenotplanes-non-au-sauvetage-inconditionnel-du-secteur-a%C3%A9rien-2c999dc4-8ed0-4c86-b075-1d8dee88c9cf
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Fragiles repaires
Perdre les traces de l'habitude
Sortir des sentiers battus
par les vents des "petits postillons"
de l'Histoire.
Remettre les pendules à l'heure d'hiver.
Changer l'été d'oreiller.
Masquer ses émotions..
Apprendre à oublier les gestes simples.
Fermer les écoutilles.
Calfeutrer son enthousiasme en comité restreint et différencié.
Promulguer l'écran total.
Substituer son logiciel de lit.
Plonger dans l'inconnu.
Démêler le médecin de l'ivraie.
Prendre son mal en conscience.
Barrer les jours sur le calendrier.
Mais pour quoi faire?
Battre son patelin quotidien.
Chanter la vie, l'amour et la mort,
les saisons, les rêves, le travail et la grève...
Se demander si.
S'oublier là.
Tourner comme une girouette.
Chercher le nord.
Enfariner.
Brouiller les oeufs.
Se serrer les coudes.
Marcher à tâtons.
Voyager astral.
Repeindre les murs.
Changer les couleurs du temps.
Faire comme ça.
Apprendre à s'oublier.
Un trop specter.
Se coucher tard: nuit
Prendre des gants avec les autres.
Croire au jour meilleur
plus qu'hier
et moins que demain.
Et moins que demain.