Penny Dreadful: City of Angels // Saison 1. Episode 2. Dead People Lie Down.
L’introduction de Penny Dreadful: City of Angels était plutôt correcte mais on peut dire que l’on a vu mieux. Ce second épisode laisse la série dériver vers quelque chose de beaucoup plus décevant. La fin de l’épisode précédent était une explosion de violence et de coups de feu plutôt réussie. Mais cet épisode replonge la série dans des éléments beaucoup moins intéressants et surtout beaucoup plus lancinants. L’épisode s’ouvre sur les conséquences de la scène finale de l’épisode précédent dans l’opposition entre la police de Los Angeles et les résidents de Belvedere Heights. Tout n’est pas forcément à jeter dans cet épisode, ne serait-ce que pour le développement des personnages que Penny Dreadful: City of Angels tente de faire. Cependant je n’ai pas été particulièrement emballé non plus car j’ai eu l’impression que la série n’en faisait qu’à sa tête.
Dans tout ce remue ménage avec une enquête pour meurtre, Tiago passe une grande partie de cet épisode à ne pas remuer grand chose si ce n’est être assis avec Soeur Molly (l’excellente Kerry Bishé permet tout de même d’apporter un truc sympa dans le récit). Elle et une figure sacrément charismatique qui permet de finalement donner un côté plus sympathique à Penny Dreadful: City of Angels. Du moment que nous avons des personnages charismatiques alors la série peut donner envie de revenir. Pour autant, le côté église de l’épisode n’a pas d’entrain. J’ai eu l’impression de voir une série qui n’avait pas trop d’idées pour soutenir la force de son récit.
L’arrivée de Molly est une bonne chose qui change un peu la donne mais pas totalement non plus. John Logan, le créateur de Penny Dreadful: City of Angels, a un peu de mal à nous introduire suffisamment bien les nouveaux monstres de la série. J’aurais aimé que cela soit fait de façon gothique comme dans la série mère mais ici tout est différent, trop ensoleillé et souvent ennuyeux. La série ne manque pas d’enjeux mais elle manque d’entrain et elle a besoin de tout ça pour parvenir à me surprendre. J’aime beaucoup le travail de John Logan malgré tout, mais j’aurais aimé que cela soit légèrement différent.
Note : 4/10. En bref, il va falloir muscler un peu tout ça.