Robbie // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Comedy Central se lance dans les comédies à binge-watcher avec Robbie. Créée par Rory Scovel (The Eric Andre Show) et Anthony King (Dead to Me, Silicon Valley), Robbie nous plonge dans l’histoire de … Robbie, un coach de basketball dont la relation avec son père se vit dans l’ombre de celui-ci constamment. Rory Scovel incarne alors le héros de cette comédie et qui de mieux que Beau Bridges (Masters of Sex, The Millers) pouvait incarner le rôle du père. Au delà de cette relation qui prend de la place dans ce premier épisode, Robbie ne perd pas de temps à nous introduire aussi son fils (dont il n’avait pas connaissance) et les aventures sont amusantes, hilarantes parfois, attachantes à d’autres. Le casting est vraiment réussi et c’est aussi l’une des grandes raisons pour lesquelles Robbie est une comédie à voir. Même les personnages secondaires sont drôles comme Mary Holland (Hors contrôle, Veep) qui incarné Janie. Les répliques sont bien senties et les personnages exploités de façon intelligente dans ce qui a tout ce qui fait la réussite d’une bonne comédie.
Un coach de basketball de l'équipe chrétienne d'une petite ville vit dans l'ombre de son père jusqu'au jour où il découvre qu'il a lui-même un fils...
Il faut aussi avouer que l’univers de Robbie est original et change un peu des carcans de la sitcom familiale. La relation père/fils qui est au centre de cet épisode, d’un côté entre Robbie et son père et d’un autre entre Robbie et son fils, et tout cela permet souvent de créer pas mal de séquences amusantes. On retrouve alors ici l’esprit d’une vraie sitcom qui varie les plaisirs tout en gardant à l’esprit sa thématique de départ. Rory Scovel, que je ne connaissais pas autant, est parfait et parvient à tenir la comédie sur ses épaules. Bien qu’il soit bien entouré, c’est aussi sur lui que le scénario compte pour délivrer la plupart des bonnes idées.
Comedy Central démontre alors qu’elle a encore de l’ambition dans le genre qu’est la comédie en nous offrant ici quelque chose d’un peu plus grand public que certaines de leurs comédies. Mais le côté familial est justement attachant avec tout un tas d’angles qui permettent de rafraichir ce genre. Même le basket est intégré de façon intelligente et devient alors un élément narratif qui peut très bien devenir un ressort comique dans les prochains épisodes.
Note : 7/10. En bref, belle entrée en matière. Fun et attachante.