Libre depuis 2005 après 41 années passées derrière les barreaux, Lucien Léger, 71 ans, a été retrouvé mort vendredi 18 juillet à son domicile de Laon (Aisne). Son décès serait d'origine naturelle et remonterait à une quinzaine de jours. Cet ancien infirmier psychiatrique avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 7 mai 1967 pour le sordide meurtre du petit Luc Taron, 11 ans, le 26 mai 1964 à Verrières-le-Buisson (Essonne). Après avoir envoyé une cinquantaine de lettres de revendications signées "l'étrangleur", Lucien Léger avait finalement été arrêté le 5 juillet 1964, des traces de sang ayant été retrouvées dans sa voiture et une ébauche de roman intitulé Journal d'un assassin dans son appartement.


Depuis sa libération, il se consacrait notamment à la défense des droits des prisonniers et avait porté plainte devant la justice européenne contre l'Etat pour "détention arbitraire" et "torture et peines ou traitements inhumains ou dégradants".
A lire également: L'affaire Patrick Henry