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La France et la loi de Parkinson

Publié le 13 mai 2020 par Guy Deridet

Nonobstant les différentes opinions politiques, nous devons constater que, quels que soient les partis politiques , le principe démontré en 1950 par l'Anglais Parkinson (1 = 2), a trouvé chez nous son meilleur terreau pour croître et embellir (à nos frais évidemment). Un texte intéressant trouvé sur Internet.



A la Sécurité Sociale tout est assuré. Sauf la pendule. On ne risque pas de la voler, le personnel a les yeux constamment fixés dessus. Coluche A la Sécurité Sociale tout est assuré. Sauf la pendule. On ne risque pas de la voler, le personnel a les yeux constamment fixés dessus. Coluche A la Sécurité Sociale tout est assuré. Sauf la pendule. On ne risque pas de la voler, le personnel a les yeux constamment fixés dessus. Coluche Nonobstant les différentes opinions politiques, nous devons constater que, quels que soient les partis politiques, le principe démontré en 1950 par l'Anglais Parkinson (1 = 2), a trouvé chez nous son meilleur terreau pour croître et embellir (à nos frais évidemment).

En effet, si les informations suivantes sont exactes, la baisse des impôts n'est pas pour demain (et encore ne prend-on pas en compte les autres administrations !).

Quant à l'efficacité de cette pléthore de fonctionnaires…

ADMINISTRATION DE LA SANTÉ

Cette épidémie nous aura au moins appris que nous avons en France :

  • * un ministre de la Santé

  • *un directeur général de la santé

  • *une direction de Santé Publique France

  • * un directeur de la haute autorité de santé

  • * 17 directeurs des agences régionales de santé

  • * un directeur de l’Agence nationale sanitaire

  • * une direction de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé : "épidémiologie-France

  • * un centre national de recherche scientifique en virologie moléculaire

  • * une agence nationale de sécurité du médicament et de la santé.

  • * un nombre d’infectiologues parisiens incroyablement et anormalement élevé,


Mais, à priori, ça ne suffit toujours pas puisque, suite à cette pandémie, nos chers politiques, parangons d'efficacité et de pragmatisme, toujours soucieux d'économie des finances publiques vont créer :

  • - un haut commissariat de lutte contre les épidémies
  • - un haut conseil de veille sanitaire
  • - une agence nationale de sécurité de logistique médicale.

5 000 fonctionnaires en plus (et des petits copains à placer) et où ça ? : à Paris, bien sûr !

Pour ceux qui ne connaissent pas, un article de Wikipédia sur la loi de Parkinson

N.D.L.R

Dans la crise du Covid 21 les A.R.S se sont particulièrement distinguées par leurs très mauvais choix, dictés la plupart du temps par leur phobie viscérale du secteur privé médical.

Par exemple les cliniques privées ont été réquisitionnées, ce qui peut se comprendre, mais on ne les a jamais utilisées, ce qui est absurde, et même criminel, compte tenu des problèmes que le secteur médical public a connus. On a préféré médicaliser des TGV et des avions (à quels prix !) plutôt que d’utiliser les matériels existants des cliniques réquisitionnées !

Pourtant, la solution est bien dans la décentralisation, surtout avec une pandémie qui a des impacts très différents selon les régions.

Mais la loi de Parkinson en a décidé autrement !

Par ailleurs, la décentralisation en France a toujours du mal à être efficace, car elle tend toujours à recréer à sa nouvelle place, une nouvelle centralisation.

Enfin, le Français est par nature allergique aux compromis, pourtant indispensables dans un système complexe comme l’est une nation.

Le problème, comme d'habitude, c'est qu'au lieu de remédier à cette hypertrophie du système médical Français et à son inefficacité patente dans cette crise, par une meilleure distribution des ressources et une remise en cause de l'efficacité de l'ensemble des personnels (cadres et exécutants) on va encore augmenter les effectifs sans remettre en question leur efficacité.

Et si par miracle on le faisait…ce serait un beau bordel dans le système médical français.

N.B

Je précise, pour ceux qui ne me connaissent pas, que j'ai été fonctionnaire dans une autre vie, et comptable public en plus. Occupation fort peu primesautière au demeurant. Juste pour dire que je connais un peu l'administration française.

Apparemment, 13 ans après mon départ à la retraite, ravi et le jour de mes soixante ans (une autre époque) les choses n'ont guère changé.



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