Emmanuel Macron, en visite médiatique croyant s’en tirer avec des mots flatteurs, une prime de 500 euros et une médaille en chocolat. Mais les médecins, les infirmières veulent des actes !
Face à la colère qui monte dans les hôpitaux, mais aussi dans le pays, tant la reconnaissance de la population est grande envers les soignants, Emmanuel Macron avec son ministre de la Santé, Olivier Veran, reconnaissent des « erreurs » et concèdent qu’il faut parler des salaires.
La pandémie a révélé ce que nous n’avons cessé de revendiquer au Parlement, dans les assemblées élues, dans la rue, dans les établissements avec les personnels déjà depuis plus de vingt ans.
La santé c’est de l’Humain, c’est un investissement politique, financier, économique pour le pays. C’est un devoir public et des moyens dont les choix ne peuvent dépendre d’une vision comptable.
Ce n’est pas demain, c’est maintenant que le gouvernement doit statuer sur la revalorisation des salaires pour tous les personnels de santé et tous les salariés des établissements qui ont fait face à la crise sanitaire là où les pénuries de l’Etat ont échoué.
Ce n’est pas demain, c’est maintenant que le gouvernement doit sortir l’Hôpital public de l’austérité financière, et stopper tous les plans de fermeture et de réductions de sites et de suppressions de lits prévue.
La journée de « mobilisation » pour l’Hôpital public, annoncé par les syndicats et le collectif hospitalier, doit être le rendez-vous de toute la population.
Section PCF de Sète
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