Pour faire suite au blog d'hier, je reste convaincu que l'intensité des regrets doit toujours être associée au degré de bonheur (ou de malheur) que ceux-ci peuvent causer.
En fait, il y a deux problèmes avec les regrets. Il y a des décisions qui entraînent des conséquences prévisibles et des décisions dont l'issue est impossible à prévoir.
À titre d’exemple, nous avions une fois acheté deux beaux terrains à bâtir attenants, dans un nouveau lotissement et au lieu de les garder séparés, nous avions décidé de construire une maison à cheval sur les deux. C'était une erreur qui était prévisible dès le départ, mais que nous avions choisi d'ignorer.
D’un autre coté, j'ai pris de nombreuses décisions pour lesquelles le résultat final était pratiquement impossible à anticiper, soit parce que l’issue était trop subjective, soit trop difficile à quantifier, et cela revenait presque à jeter les dés,.
En fait, cela aurait été tout à fait cela, si des éléments comme l'intuition, la passion ou des sentiments très spécifiques, n’étaient pas entrés en ligne de compte. Lorsque les décisions sont prises de cette façon, les regrets ont peu de chance de se manifester.
En conclusion, si vous voulez prendre des décisions sans risquer de regrets, mesurez toujours l’impact qu’ils pourront avoir sur votre bonheur avant de décider. Vous vous tromperez rarement!