Cher Christian, si tu ne tiens pas te représenter, j’aimerais sincèrement que tu m’aides à obtenir l’écharpe qui est aujourd’hui la tienne. » Ces mots sont ceux de Mateo Morel, écrits dans une lettre transmise au maire sortant de Limons (Puy-de-Dôme), village situé sur les rives de l’Allier à mi-chemin entre Vichy et Thiers.
Ce sympathisant communiste, élu à Limons au premier tour, à la tête d’une liste sans étiquette, est devenu, l’un des plus jeunes édiles de France.
Si la valeur n’attend point le nombre des années, l’engagement non plus. À seulement 20 ans, Matéo Morel vient d’enfiler son écharpe de maire. Élu à la tête d’une liste, unique et sans étiquette, dès le premier tour des élections le 15 mars, il a dû prendre son mal en patience avant d’être investi à la tête de Limons (Puy-de-Dôme), sa commune de 780 habitants, dans la foulée du conseil municipal d’installation réuni ce week-end.
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