Le gouvernement a fait grand tapage sur la négociation (« Le Ségur ») que la mobilisation des blouses blanches a imposée sur les salaires et les moyens pour l’hôpital public.
La pénurie sanitaire en pleine crise a tellement donné raison à tous ceux, qui depuis des années se sont opposés à la vision comptable, qu’il était difficile pour le gouvernement de faire autrement
Est-ce que toutes les leçons ont été tirées par l’exécutif ? Rien n’est moins sûr !
La nomination de l’ex responsable de la CFDT, Nicole Notat, pour animer son « Ségur de la Santé » n’est pas un bon signe que le gouvernement vient d’envoyer
Arrivée à la tête de la CFDT en 1992, alors que la France était traversée par un formidable mouvement social, le plus important depuis 1968 contre le plan Juppé (arme fatale contre la Sécu et les retraites), Nicole Notat a apporté son soutien au plan du gouvernement Juppé avant que trois semaines de grève et de mobilisation sociale n’aboutissent à son retrait, ce qui lui a valu une forte contestation notamment au sein même de son syndicat
Devenue par la suite cheffe d’entreprise, elle a, lors des présidentielles de 2017, apporté son soutien au candidat Emmanuel Macron dès le 1er tour.
Le gouvernement a donc confié à une amie proche l’animation de « son Ségur de la Santé ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout va dépendre de la mobilisation sociale et du soutien aux soignants pour en finir avec l’austérité budgétaires, pour les salaires, la reconnaissance des métiers, la revalorisation indiciaire, l’arrêt des suppressions de lits.
Section PCF de Sète.
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