En 2007, un des vice-président du Medef, l’exprimait sans fard : «Le programme du gouvernement est clair, il s’agit de défaire méthodiquement le programme du CNR.»
Le gouvernement était celui de Nicolas Sarkozy. Objectif : mettre à terre les conquêtes sociales, de la retraite par répartition en passant par la sécurité sociale, imaginées par le Conseil national de la Résistance. Un choix idéologique de la part du leader de la droite à l’époque.
On sait où nous a menés cette entreprise mortifère : inégalités croissantes et fortunes accumulées indécentes. Un peu plus d’une décennie plus tard, la crise du coronavirus fait pourtant ressurgir le besoin impérieux de nouvelles conquêtes sociales alors même que le macronisme a emboîté le pas au sarkozysme. Pas simplement pour amortir les conséquences de la crise mais pour construire un monde d’après basé sur le progrès et la justice sociale.
Le souci du bien commun
Car les premières victimes de la pandémie sont les populations les plus pauvres, les travailleurs, les familles entassées dans des quartiers enclavés. Ce programme du CNR a été conçu dans une période de l’histoire autrement plus tragique par des Résistants issus de familles politiques et syndicales différentes. Mais le souci du bien commun, de l’intérêt général et la soif de liberté, était le ciment de cette poignée de femmes et d’hommes. Des valeurs qui n’ont pas pris une ride et méritent de peser dans la balance.
À ce titre, les progressistes véritables, doivent s’entendre pour offrir la perspective de nouveaux jours heureux.
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