Le « monde de demain » : j’en rêve depuis un demi-siècle !! Enfin, la « décongestion », le « déconfinement » des utopies du bonheur ! L’inversion des rôles, des places, des valeurs…
Les bouseux désormais cravatés, et dé-confinés, un « coco » ministre du sommeil, le SMIC à dix mille euros pour les modestes, et les footeux qui perdent la boule à « Pôle emploi »… Viens, cocote, viens t’empiler! Avec nous à « Pôle emploi », la nouvelle classe ouvrière monte au paradis, la CGT gagne des millions en déployant son drapeau… Les bourges, contraints au chômage partiel et aux 25h ; à regarder la Liga au bistrot du coin. Les éborgneurs, enfin en prison, jugés sur la place publique.
Les politiques tiennent leurs promesses sans y être obligés, juste par éthique. La Bourse et le CAC 40 sont des termes qui ont disparu… La société s’en trouve enfin recentrée sur son humanité. L’évasion fiscale rapatriée renfloue les caisses publiques. Les communs ont cessé d’être un idéal, et les nationalisations refleurissent. Les transports publics et spacieux, désormais accessibles à tous. Le partage de la farine et des petits pains, du PQ… Une société débarrassée des fraudes, des inégalités en tout genre, de la cupidité et de la spéculation, aux dirigeants robespierristes…
Toutefois, en écoutant RMC, C News et autres perroquets consorts, je me suis rendu compte qu’il reste encore un peu de chemin à parcourir… Mais si nous le voulons, si savons répondre à la crise vertigineuse actuelle, cet autre monde est à portée de main. A crise structurelle, réponse structurelle.
01/06/2020