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Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (3 de 5)

Publié le 03 juin 2020 par Raymondviger
Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (3 de 5)

Quand le coronavirus a frappé de plein fouet le Québec en mars 2020, la culture et les loisirs ont été relégués aux oubliettes — ou presque. Et pourtant, plusieurs personnes vivent de cette passion pour les arts. Parmi elles, les professeurs de chant ont dû arrêter de travailler. Voici le troisième article d’une série de 5 mettant en vedette Marie-Pierre Leduc et Marie-France Lemaire.

Frédéric Lebeuf | Dossier Culture

Même si le premier ministre autorisait la réouverture des écoles de musique, Marie-Pierre Leduc hésiterait pour des raisons familiales : « Je vis dans une maison intergénérationnelle. Je ne veux pas mettre mes parents en danger, il n’y a pas de risque à prendre en ce qui concerne leur santé. Et c’est difficile d’envisager des formations en ligne ou avec le port du masque », souligne-t-elle.

Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (3 de 5)
Marie-Pierre Leduc et Marie-France Lemaire

Selon Marie-France Lemaire, il est possible d’appliquer les normes sanitaires dans le cadre de sa profession. Alors, elle aimerait que le gouvernement Legault fasse confiance aux enseignants : « J’ai le plus grand respect pour ma clientèle. On peut reprendre les leçons de chant en toute sécurité. La musique incarne le bonheur. C’est bon pour l’âme et pour le cœur. Elle favorise l’équilibre mental et permet d’exprimer des émotions par la voix. C’est bien triste de devoir nous en priver, surtout en ces temps difficiles. »

Voici quelques conditions de travail proposées pour le déconfinement :

Un local adapté ; une distanciation de deux mètres ; un nettoyage du local et du matériel entre chaque étudiant ; accès à des produits nettoyants ; un désinfectant pour les mains ; le port du masque ; un écran protecteur entre l’enseignant et l’étudiant ; une seule personne à la fois ; aucune salle d’attente ; aucune manipulation de matériel ; aucun échange de matériel ; l’élève se tient dans un angle de 90 degrés par rapport au professeur (pour éviter des projections de gouttelettes lorsqu’il chante) ; le paiement par carte de débit ou de crédit ; un enseignement virtuel privilégié.

Prochain article : Jeudi 4 juin avec Catherine Vezeau, Olivier Chagnon, Annie Comtois, Francis Latreille et Florence Théoret.

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