Tiens, des pistes cyclables en rose fushia !

Les cyclistes et les conducteurs s’écharpent sur les réseaux sociaux et des fois même sur le macadam. Les premiers perdent de l’espace et les seconds en gagnent pour une mobilité écologique et moins d’encombrement sur les routes. Et c’est le contraire qui se passe question saturation du trafic routier. Il faut dire que la ville n’est pas allé de main morte pour élargir et offrir à tour de bras des pistes cyclables. Du provisoire, nous dit-on ! Qui vivra verra ! Là n’est pas la question, moi en premier, se déplaçant à pied ou en transport public ne voit que des avantages.

Aujourd’hui, de la fenêtre de mon bureau à la Place du cirque, j’ai découvert des pistes cyclables peintes en rose ! Serait-ce un baroude d’honneur de l’ex-Maire de Genève, Sandrine Salerno qui parachève son œuvre en féminisant également les pistes cyclables qui du coup sont devenues rose ? C’est la première supposition qui m’est venue à l’esprit. Mais renseignement pris auprès du Département des Infrastructures (DI), le marquage au sol de couleur rose est utilisé pour différencier les axes cyclables déployés temporairement pour favoriser la mobilité douce dans le cadre de l’accompagnement de la reprise des activités économiques et sociales.

Sandrine Salerno qui s’est vu décerné cette semaine par l’association Priorité Liberté le prix « Paragraphe rouillé » récompensant la loi la plus inutile de l’année pour avoir féminisé la moitié des panneaux signalant des passages piétons ou des rues à Genève n’aura aucun mérite pour ce rose fushia sur le bitume de plusieurs rues du canton ! Et si c'est un coup Dal Busco pour enquiquiner Salerno histoire de lui dire qu'elle n'a pas le monopole du féminisme ?

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