Tout se passe comme si le gouvernement et le patronat préparaient le terrain à faire du chômage l’arme fatale contre les salariés, les jeunes et les précaires.
A partir du 1er juin, le chômage partiel ne sera plus pris en charge à 100% par l’Etat, les entreprises devront assumer 15% de son coût.
Depuis quelques jours, l’annonce d’une vague de licenciements se profile, y compris dans les groupes où l’Etat est actionnaire comme Renault qui va bénéficier de près de 10 milliards d’euros d’aide avec à la clé plus de 4 000 suppressions d’emplois.
Ici ou là des grands patrons proposent que les salaires soient réduits avec en contrepartie la préservation des emplois. On connait la chanson, ils ont fait le coup il y a quelques années, on en connait le résultat.
La France des privilégiés, celle qui ne paie pas les impôts sur la fortune, celle qui pratique la fraude fiscale, celle qui se gave de dividendes, entend bien présenter la facture à la France d’en bas, celle qui face au Covid-19 a tenu le pays.
Emmanuel Macron ne pourra pas jouer longtemps le faux cul, un jour on vous remercie, le lendemain on vous écrase.
Le déconfinement risque fort de se terminer en révolte, nous en serons.
Section PCF de Sète
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