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Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (4 de 5)

Publié le 04 juin 2020 par Raymondviger
Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (4 de 5)

Quand le coronavirus a frappé de plein fouet le Québec en mars 2020, la culture et les loisirs ont été relégués aux oubliettes — ou presque. Et pourtant, plusieurs personnes vivent de cette passion pour les arts. Parmi elles, les professeurs de chant ont dû arrêter de travailler. Voici le quatrième article d’une série de 5 mettant en vedette Catherine Vezeau, Olivier Chagnon, Annie Comtois, Francis Latreille et Florence Théoret.

Frédéric Lebeuf | Dossier Culture

Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (4 de 5)Catherine Vezeau, Olivier Chagnon et Annie Comtois

En ce qui a trait au retour « à la normale », Catherine Vezeau suggère de rouvrir les écoles de chant en septembre prochain, tout comme les autres écoles : « Pour le moral, c’est la meilleure solution ». Étant donné que les activités culturelles et de loisirs reprendront plus tard que les autres, Olivier Chagnon proposerait au premier ministre de débloquer un fonds d’urgence pour les entreprises de ces secteurs : « S’il n’y a pas de reprise pendant un certain moment, certains établissements spécialisés en musique fermeront leurs portes. De toute façon, il y aura une baisse d’inscriptions. » Puisqu’ils apportent du bien-être avec leur pratique, Annie Comtois aimerait que le gouvernement considère les coachs vocaux comme un service essentiel.

Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (4 de 5)
Francis Latreille et Florence Théoret

Est-ce que la clientèle continuera de suivre ses activités de formation ? C’est la question que se pose Francis Latreille. Malgré tout, il est encouragé puisqu’un bon nombre d’étudiants ont repris leurs cours à distance. Même constat pour Florence Théoret qui souligne par contre que certains élèves lui ont dit qu’ils n’auraient pas les moyens de poursuivre leurs apprentissages : « Je sais que certains éprouvent des difficultés financières. Donc, ils ne pourront plus s’offrir ces leçons.»

Prochain (et ultime) article :  Vendredi 5 juin avec Mathilde Recly et Catherine Vezeau

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