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Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (5 de 5)

Publié le 05 juin 2020 par Raymondviger
Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (5 de 5)

Quand le coronavirus a frappé de plein fouet le Québec en mars 2020, la culture et les loisirs ont été relégués aux oubliettes — ou presque. Et pourtant, plusieurs personnes vivent de cette passion pour les arts. Parmi elles, les professeurs de chant, ont dû arrêter de travailler. Voici le cinquième et ultime article d’une série de 5 mettant en vedette Mathilde Recly et Catherine Vezeau.

Frédéric Lebeuf | Dossier Culture

Lors des cours virtuels, comme l’élève se tient à proximité de son téléphone pour bien voir l’écran ainsi que pour entendre les propos de son enseignant, Mathilde Recly admet qu’elle a du mal à observer la posture de celui-ci. Par exemple, c’est difficile de déterminer s’il engage suffisamment sa respiration (implication du diaphragme et ouverture des côtes) pendant les exercices : « J’y vais donc à l’oreille : par habitude. Je peux dire à peu près quand je sens qu’il doit donner encore plus d’énergie physique ou soutenir davantage du côté de la respiration ; mais j’avoue que l’aspect visuel du corps au complet me manque un peu, pour conseiller l’élève le mieux possible. » 

Professeur de chant, une profession « oubliée » durant le confinement ? (5 de 5)
Mathilde Recly et Catherine Vezeau

Étant donné que la grande majorité des répondants sont également des chanteurs professionnels, plusieurs s’inquiètent de leur avenir musical. Les deux métiers de Catherine Vezeau se voient extrêmement touchés par cette pandémie : « J’ai tellement hâte de remonter sur une scène et de regarder le public. Je sais que ça ne reviendra pas tout de suite comme avant, c’est ce qui m’angoisse. Je m’accroche à l’écriture et à la création de nouveaux extraits. Cela fait du bien au moral. Cela me permet de mettre mon énergie à 100 % dans la composition. »

Pour clore le débat, voici une petite pensée d’Olivier Chagnon : « Nous offrons un service, pas un produit. Il y a donc des limites à ce que nous pouvons faire. »

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