On a enfin trouvé la clef contre le chômage : confiner la population jusqu’à ce qu’elle étouffe, et ressorte exsangue après 70 jours d’enfermement par les autorités.
La bande à Macron en a sans doute profité pour rogner sur les libertés fondamentales, sur la démocratie, pour traficoter à loisir… Comment gâcher une si belle occase ! Les commentaires radio que j’ai écoutés aujourd’hui sont indécents (« ça reprend », « ça redémarre », « c’est la reprise »). Ils se félicitent tous du malheur qu’ils sèment. L’argent du gouvernement (le nôtre), ils l’ont empoché, sans rendre des comptes, cet argent arraché à plusieurs sources, et destiné en principe aux plus démunis, aux sans emploi, aux sans-toit.
Telle ou telle grande entreprise « dégraisse », mais ses dividendes se portent au mieux, merci. Près d’un million de chômeurs supplémentaires. Quand il faudra faire le bilan, les morts économiques, politiques, se compteront par milliers, par milliers, sur les charniers du capitalisme… Aujourd’hui, même l’emblématique Renault est menacé. Oubliées les promesses proférées au milieu de la crise politico-sanitaire. Des millions de PME, de télétravailleurs joncheront le sol.
Oui, le confinement a du bon : il permet de sélectionner les espèces sociales. De grandes entreprises sont déjà en train d’annoncer, toute honte bue (avec du rhum cubain), leurs bénéfices.
Ce système est malade, on le sait depuis longtemps ; et c’est lui qu’il faut abattre. Tenter d’obtenir tel ou tel petit avantage, telle ou telle revendication n’est jamais inutile, mais à présent les enjeux doivent se poser en terme de changement de société. Et j’en suis. C’est à ce niveau qu’il faut mettre la barre. Et tenir le cap.
La bande actuelle a fait la preuve de son incompétence, de sa vénalité, de sa soif de dividendes, de son mépris du peuple. Alors, « ¡que se vayan ! »
05/06/2020