Adoption chien : Guide des premiers jours

C’est le grand jour. La famille a trouvé son compagnon canin et l’émotion est à son comble. Les adoptants ont le coeur battant, la laisse à la main. Au bout de celle-ci, le chien adopté est également tout excité de sortir de son box, de retrouver sa nouvelle famille. Il n’a pas conscience de son heureux sort. Enfin, le refuge est en émoi : un de ses pensionnaires a été placé. Adoptants et adopté vont faire leurs premiers pas ensemble hors du refuge

Préparation et achats

Faut-il préparer l’arrivée de son nouveau compagnon ? Se précipite-t-on sur les laisses, colliers, paniers, shampoings… ? Prend-on des cours d’éducation canine avant même son arrivée ? Va-t-on voir le vétérinaire pour prendre son pouls ? Si certaines démarches améliorent l’accueil du chien, d’autres sont parfaitement inutiles avant qu’il ait intégré le foyer.

Les cadeaux de bienvenue

Bien sûr, avant l’arrivée de son chien, la famille adoptive peut succomber avec joie à l’achat d’un panier, de gamelles d’une laisse et d’autres accessoires…Pour tout adoption de chihuahua LOF, il est certain que l’adoptant va acheter une panoplie de vêtement pour chien kawai !

Ces achats sont un peu des cadeaux de bienvenue. Histoires de lui dire : « Nous t’attendions, ici tu es chez toi ». Même si le chien ne comprend pas la notion de cadeau, il saura en apprécier certains : la chaleur et le confort d’un panier, la gamelle, ou plutôt les croquettes qu’elle va contenir, les jouets qu’il va mordiller et secouer.

Reste à savoir si certaines dépenses ne sont pas plus judicieuses après l’arrivée du chien qu’avant. La famille adoptive se rend parfois au refuge pour adopter un profil de chien déterminé, mais elle peut très bien en ressortir avec exactement le contraire après un coup de coeur.

Son panier est trop petit

Votre chien est un peu plus grand que prévu. Son poil est bien épais et court. La famille adoptive l’avait pourtant imaginé long et soyeux. Sa fourrure est noire au lieu d’être grise…Bref, le panier se révèle trop petit pour abriter le chien, le collier ne ferme pas autour de son cou et d’ailleurs, ce bleu jure avec son poil noir. L’achat du shampoing était prématuré : le refuge a bien précisé que l’animal avait la hantise de l’eau ! Quant aux gamelles, elles feront bien l’affaire. Surtout que le chien n’abîme rien, il sera toujours temps de changer tout cela le lendemain, ticket de caisse en main, bien entendu !

Pour une nuit, le chie, pourra toujours dormir sur un lit de bonne fortune : une vieille couverture ou une grande serviette en éponge lavable en machine

Les achats utiles

Le chien n’est guère matérialiste. Un simple bâton de bois peut suffire à son bonheur. Son maître le lance et il le lui rapporte au cours d’incessantes allées et venues. Dans un appartement, le morceau de bois risque de semer le désordre. Déchiqueté allégrement par le chien qui y fait ses dents, son maître n’aura plus qu’à ramasser les débris et espérer qu’une écharde ne se plante pas dans ses gencives. Dans ce cas, les jouets industriels sont une alternative intéressante.

Où va dormir le chien ?

La question que peuvent se poser les adoptants chez eux et de savoir où dormira le chien. S’il paraît stressé, le chien doit-il dormir dans la chambre de l’adoptant ? Ou mieux, sur son lit ou celui de ses enfants ? C’est déconseillé, car dormir sur un lit élève le chien à un statut social élevé. Si élevé qu’il peut se croire le maître des lieux, surtout s’il a des velléités de domination. Il s’agit de ne pas inverser les statuts. Le chien doit rester à sa place de chien. Elle est hors du lit.

L’adoptant doit privilégier un lieu de repos tranquille où le chien dormira et pourra s’isoler du chahut des enfants et du bruit strident de la perceuse. Mais trop l’éloigner de sa famille adoptive et le reléguer au fin fond d’un placard à balais risquent, a contrario, de générer de l’anxiété. Le lieu de couchage est un compromis entre toutes ces données.

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