The Baker and the Beauty (US) (Saison 1, épisodes 7 à 9, season finale) : l'amour triomphera toujours

Je m’étais gardé au chaud ces trois derniers épisodes car The Baker and the Beauty c’est une petite douceur déconnecté de la brutalité actuelle qui veut nous parler d’amour. Et ça fonctionne assez bien même si le scénario n’aura jamais été très travaillé. La série a quelque chose de mignon qui donne envie de profiter de l’ensemble, sans chercher à se prendre la tête. Un peu comme la relation entre Noa et Daniel, cette fin de saison vient chercher les émotions de chacun et à toucher son spectateur. C’est presque la première fois que The Baker and the Beauty reprend un peu plus ce point de vue là. D’un point de vue narratif, les derniers épisodes de la saison parviennent à surprendre sans pour autant chercher des rebondissements originaux. Le fait que la série reste dans une zone de confort me plaît malgré tout car il y a pas mal de bonnes idées, de bons ingrédients et les personnages ont su devenir attachants en seulement neuf épisodes.

Les scénaristes ont su rendre la relation entre Noa et Daniel assez réaliste pour que l’on se prenne au jeu. Le fait que les deux soient des opposés permet de créer toute une série d’intrigues intéressantes qui changent de ce que l’on a pour habitude de voir ces derniers temps. En effet, les séries bienveillantes comme The Baker and the Beauty manquent dans le paysage des séries. Il n’y a rien de très original dans la façon dont est conduit la fin de saison mais les personnages jouent parfaitement bien le jeu et l’amour qui transpire permet de s’attacher finalement encore plus au récit. J’ai eu envie de serrer fort les coussins de mon canapé. Tout au long de la saison The Baker and the Beauty a su construire quelque chose qui même si ce n’est pas parfait et que le scénario mérite d’être un peu plus musclé, je me suis laissé piéger par des personnages mignons.

Toutes les intrigues restent un peu en suspend malgré tout. Je me demande ce que la série aurait réellement pu faire s’il n’y avait pas eu la crise du coronavirus et je demande une saison 2 à ABC afin de voir la suite. Si ce « final » a l’allure d’une fin de saison j’ai l’impression qu’elle n’est pas toujours au diapason avec ce que j’aurais aimé attendre de la série. Les parents, les amis, le milieu professionnel de chacun des personnages passe ici dans l’histoire de ces derniers épisodes. Notamment l’histoire entre Noa et son père qui n’a peut-être pas eu l’impact que j’aurais souhaité dans ce récit.

Note : 6/10. En bref, si la série a ses défauts, elle fait du bien en ces temps moroses.

Prochainement en France.