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Critique Ciné : Becky (2020)

Publié le 11 juin 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Becky // De Jonathan Milott et Cary Murnion. Avec Lulu Wilson, Kevin James et Joel McHale.

Une nouvelle fois, un film de home invasion avec cette fois-ci une adolescente de 14 ans qui va prendre les choses en main face à un groupe de fugitifs évadés de prison et Kevin James, plus habitué au registre comique, s’en sort bien avec ses tatouages nazis et son air d’ourson malsain. C’est Jonathan Milott (Cooties, Bushwick) et Cary Murnion (Cooties, Bushwick) qui se retrouvent pour cette aventure déjantée aux couleurs pop qui manque souvent d’inspiration. Il faut tout de même attendre la moitié du film pour que Becky prenne réellement les choses en main et transforme alors cette aventure en version non censurée et gore de Maman j’ai raté l’avion. Il y a forcément un côté comique potentiel face à une adolescente rebelle qui n’a qu’une envie c’est de venger la mort de la dernière personne de sa famille. Mais Becky ne cherche pas à devenir drôle et n’a pas de sens de l’humour non plus ce qui rend cette aventure un peu moins originale. Le film se repose sur un classique face à face entre les vilains et les gentils mais le film a tout de même quelques moments efficaces à nous proposer, notamment dans certaines séquences gores (un oeil qui pend c’est toujours efficace) qui transforment rapidement notre héroïne en une tueuse de sang froid.

Becky est une adolescente rebelle de 14 ans. A la mort de sa mère, son père décide de passer quelques jours avec la jeune fille dans leur maison secondaire au bord d'un lac afin de se rapprocher. Mais leur séjour va tourner au cauchemar quand un groupe de fugitifs, emmené par l'impitoyable Dominick, envahit leur maison. Becky décide de prendre les choses en main...

Mais le film a des problèmes. Notamment l’histoire de cette clé qu’ils veulent trouver à tout prix. Est-ce surnaturel ? Ou alors pensent-ils qu’elle est surnaturelle ? Pourquoi est-elle dans cette maison là ? Becky ne nous répond jamais à cette question car ce n’est qu’un appât pour nous donner envie de suivre l’histoire et démontre le désintérêt du scénario pour ce pourquoi on était sensé venir au départ. Le fait qu’il n’y ait aucune révélation rend forcément le film un peu moins fun. Le seul plaisir que l’on a ici c’est de voir des nazis se faire découper par une adolescente de 14 ans qui a soif de vengeance. Mais dans le genre tordu, je dois avouer que d’autres films ont réussi à me faire de façon beaucoup plus intéressante et amusante. Il y a quelques jolies séquences mais le tout ne prend pas autant que j’aurais aimé qu’il me prenne aux tripes. Il faut se satisfaire du sang qui coule dans tous les sens pour apprécier pleinement Becky et si cela fonctionne par moment, j’aurais presque aimé voir une suite qui nous révèle enfin ce que cette clé fait. C’est presque masochiste de ma part car Becky n’est pas un bon film, mais suffisamment divertissant pour remplir une soirée pluvieuse dans son canapé.

Note : 4.5/10. En bref, à ne pas conclure toute son histoire et en oubliant d’être un peu plus original, Becky échoue sur certains plans. Dommage, l’idée de départ était la bonne.

Prochainement en France. Le film est sorti au cinéma et en VOD aux Etats-Unis le 5 juin suite à la pandémie de coronavirus.


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