Elle aimait défier le soleil en montant Zébra, le jeune Appaloosa offert par ses parents. Dans les plaines aux hautes herbes jaunies par la lumière d’été, elle se cramponnait au cheval lancé au galop, le cœur chaviré, encourageant Zébra à galoper plus loin que le crépuscule.
Soixante ans plus tard, depuis le perron de sa maison, elle observait la plaine bordée de forêts de sequoias : tout le reste avait disparu depuis longtemps. Soudain elle aperçut un groupe de cavaliers à environ un kilomètre dans la prairie, et pendant un instant elle se sentit profondément heureuse.