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Etre un bon père pour le fêter dimanche 21 juin

Publié le 18 juin 2020 par Mariedacruz @parlonsmecs

Etre un bon père est indéfinissable et surtout pas toujours facile à concrétiser face aux inégalités familiales qui demeurent encore. Alors, pour la fête des pères, rendons honneur à ces hommes qui eux-aussi n'ont qu'une seule envie : paterner !

Dimanche 21 juin, c'est la fête des pères au même titre que celle des mères. A la différence près qu'en ce qui concerne les papas, ils sont nombreux à se demander s'ils assument parfaitement bien le rôle qui leur incombe.

Le boulot de père n'est pas toujours facile certes, surtout quand les aléas de la vie s'emmêlent. Mais il reste toutefois primordial dans le développement de l'enfant. Alors que veut dire " être un bon père " ou comment être " un père idéal " par les temps qui courent ? Petit tour d'horizon.

Etre un bon père, ce héros !

Choisir de devenir père n'est pas un acte anodin. En effet, beaucoup d'hommes se référant eux-mêmes au leur, se souviennent de ce qu'ils ont vécu en bien ou en mal avec lui. Pour certains, il sera un personnage, pour d'autres un ami complice, un bohème ou encore quelqu'un de sévère ou de violent... La liste n'est évidemment pas exhaustive tellement les pères de chacun peuvent revêtir des rôles différents.

Cependant, celui que joue le père dans l'éducation et le développement de l'enfant reste essentiel à ce jour. D'autant plus que " les nouveaux pères " depuis les années 1980-1990 ont permis de changer la donne. Ce sont désormais des papas poules qui câlinent, consolent, donnent le bain et racontent des histoires avant le coucher des enfants, sous le regard attendri de la Maman.

Et si du temps de nos parents, le père avait surtout pour fonction de subvenir aux besoins de la famille, en faisant régner l'ordre et la discipline, il n'en est plus vraiment de même aujourd'hui.

Quand le père devient Papa Bonheur

Les papas sont désormais plus tactiles avec leurs gosses, savent être cools, attentifs, proches de leurs enfants, complices, moins exigeants... Bref ! Ils sont plus dans le plaisir relationnel avec leur progéniture que dans la sévérité. Sans doute pour reproduire soit leur propre vécu ou au contraire, s'en éloigner le plus loin possible, tant certains pères pouvaient être distants avec eux.

Du coup, comment faire figure d'autorité et arriver à s'imposer auprès de ses enfants ? C'est justement la question que se posent de nombreux pères car il est vrai aussi que ce n'est pas toujours facile pour eux de réussir à trouver leur place au sein de la famille. Les raisons peuvent être multiples mais celles qui reviennent fréquemment sont notamment l'absence ou la " démission " du père.

Trouver sa place pour instaurer les règles et être un bon père

Et quand bien même, les aléas de la vie font que les divorces explosent, il existe toujours néanmoins des alternatives, pour se rendre disponible et être présent dans la vie des enfants.

La faute sans doute aux temps modernes puisque le père part souvent très tôt le matin, rentre très tard le soir ou ne voit les enfants que le week-end. Sans parler de ceux qui angoissent à l'idée de perdre leurs gosses en cas de séparation ou de divorce, ne les voyant que très peu.

Mais le " bon père " lui, sait qu'il peut les assumer même éloigné d'eux. Pour cela, il suffit d'opter pour les gardes partagées, de programmer des rituels au coucher, de privilégier des moments d'échanges et de loisirs... Les idées n'en manquent pas ; l'important étant toujours de favoriser le bien-être de l'enfant. Et surtout, c'est une manière somme toute assez simple qui permet de combler l'absence forcée de papa.

Quant à l'enfant, il retiendra alors ce que son père représente pour lui, l'image qu'il en a et comment sa mère en parle. A vous d'être assez intelligent pour ne pas avoir à rougir de vous.

Etre un bon père aux yeux de ses enfants

Alors oui. Etre un bon père dépend de beaucoup de facteurs au regard de la société et encore plus dans les yeux d'un enfant.

Que l'on soit une fille ou un garçon, les rapports ne seront bien entendu pas les mêmes. A l'adolescence par exemple, le père aura le don d'agacer sa fille qui devient petit-à-petit une jeune femme ou devra canaliser l'énergie débordante de son fils, en étant une figure fiable à laquelle il va s'identifier en grandissant.

Par conséquent, que tous ceux qui doutent de leur compétences en tant que père se rassurent. Aucun n'est infaillible. Une très bonne chose pour le fiston, qui ne se sera pas confronté à un homme trop parfait ou trop exigeant. Et pour la petite fille, une manière de démythifier celui qui fait figure d'homme idéal, lui permettant ainsi d'aimer un autre homme que son père.

En conclusion, " être un bon père " ou " être le père idéal " comporte des imperfections inévitablement. Mais celles-ci sont nécessaires à la construction de l'enfant. C'est elles qui vont lui permettre de vivre à son tour (et surtout à sa façon !), cette fabuleuse aventure de la nature qui consiste à donner la vie.

Cependant, il ne faut jamais oublier une chose : dans les yeux de n'importe quel enfant, le mot amour devrait aussi s'appeler " Papa " !

Très bonne fête des pères à tous !

Et vous ? Comment voyez-vous " le père idéal " ? Laissez-moi vos commentaires, là, juste en dessous...


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