Hier, je regardais le nombre de décès, à travers le monde, sur le site Johns Hopkins.
Bien sûr, ces chiffres sont soumis à un grand nombre de variations dans leur précision, en particulier avec des gouvernements tyranniques qui pourraient volontairement truquer leurs données ou dont la comptabilité est très médiocre, comme le Brésil, la Chine, l'Iran ou la Russie.
Cela dit, après avoir étudié les chiffres, j'ai été frappé par le fait que le plus grand nombre de décès pour 100 000 personnes se trouvaient dans les pays riches comme la Belgique, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie, la France, la Suède, les États-Unis, la Hollande et l'Irlande.
Ce sont des sociétés qu’on dit « avancées », mais ne représentent-elles pas aussi une forme de démocraties défaillantes ? Trump aime dire que sa responsabilité ultime est de protéger les Américains, mais sa performance n’a rien de particulièrement brillante contre le petit virus.
Si on compare cela à l'Allemagne, la Norvège, le Japon, la Corée du Sud ou à Taïwan, on est en droit de se demander pourquoi ces pays ont-ils eus de bien meilleurs résultats ?
L’expérience suédoise de refuser tout confinement est également choquante par rapport aux performances exceptionnelles de sa voisine, la Norvège.
Moins de politique et beaucoup plus d'efficacité, je présume.