A l’issue du processus électoral, particulièrement abîme par la crise sanitaire, la victoire de François Commeinhes, toute relative, est acquise sur des bases qui posent bien des questions.
Avec près de 50% d’abstention, la liste de François Commeinhes avec 8 033 voix représente seulement 24,34% des 33 132 électrices et électeurs inscrits sur la liste électorale de la ville de Sète.
De même avec 8 033 voix sur les 17 549 électrices et électeurs qui sont venus voter, si on tient compte des 7 011 voix acquises par Véronique Calueba, des 2 013 de Sébastien Pacull et des 492 blancs et nuls, on se rend compte que la majorité des électrices et électeurs qui se sont déplacés au 2ème tour n’ont pas voté pour François Commeinhes.
En conclusion : la légitimité de son élection ne tient qu’au système actuel qui refuse la proportionnelle intégrale, pourtant seule à respecter la voix des électeurs.
Voilà pourquoi avec 47%, la liste de Commeinhes dispose de 32 élus, la liste de Véronique Calueba avec 41% de 9 élus seulement et la liste de Sébastien Pacull avec 2 élus.
D’autres éléments sont à prendre en considération : l’engagement dans la campagne électorale des milieux d’affaires de l’immobilier, dont les relations étroites avec François Commeinhes sont connues de tous.
Les privilèges sont colossaux à défendre. Il s’agit de protéger et de poursuivre tous les programmes immobiliers qui saccagent notre environnement et la politique de logement pour tous, et modifie la sociologie de la ville.
Et que dire enfin des réseaux construits, parfois sur des bases communautaristes, qui vont à la « pêche aux voix » avec des promesses ou des pressions, où tout s’achète et se vend, même le vote le temps d’une élection, et qui détruit le vivre ensemble et la solidarité dans nos quartiers.
Face à ce véritable « système » clientéliste, on mesure l’obstacle à surmonter pour que l’acte électoral retrouve dans notre ville sa place dans la vie démocratique.
Section PCF de Sète
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble