Ils sont partis pour découvrir des ailleurs improbables,
Et pour oublier qu’ils étaient d’ici., de ce pays de brumes.
Ils sont partis pour découvrir ce que l’homme, jamais, n’avait pu contempler.
Leurs voiliers fendirent la mer bleue,
L’océan infini, qui derrière l’horizon touche les cieux.
Pleins d’espérance, ils naviguèrent vers d’inconnues contrées
Aux noms fantastiques et rêvés.
Et là-bas, ce n’étaient que terres vierges et denses forêts,
Animaux étranges et plages infinies.
Sur des chemins de traverse, ils cheminèrent au hasard,
Perdus dans leur désir d’un devenir meilleur.
Ils longèrent des côtes fantastiques,
Dont les falaises abruptes plongeaient dans la mer éternelle,
Ils parcoururent des steppes sans limites,
Des plateaux d’altitude et des montagnes inconnues.
Ils naviguèrent sur des fleuves impétueux aux flots torrentueux
Et les remontèrent jusqu’à leur source ultime.
Alors, arrivés au bout du monde, ayant touché du doigt leur rêve,
N’ayant plus rien à espérer,
Ils rebroussèrent chemin,
Eternels migrateurs
A l’âme inconsolable.