Le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin sous le coup d’une plainte pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, rompt avec le principe de l’égalité des armes pour un procès équitable avec la plaignante.
En effet, c’est le ministre de l’Intérieur qui exerce l’autorité sur les services d’enquêtes chargés d’instruire la plainte qui le vise.
En le nommant ministre de l’Intérieur, Emmanuel Macron a placé Gérard Darmanin en situation de juge et parti, et les prises de paroles publiques de soutien au ministre par les élus de droite, les membres du gouvernement jusqu’au président de la République, ont créé de fait un déséquilibre médiatique qui porte préjudice aux droits de la plaignante.
Le message est particulièrement douloureux pour bon nombre des femmes victimes d’agression, et elles sont nombreuses à l’être.
Section PCF de Sète