Alors, le live c'est pour quand? Putain de virus!!!! Il faut le dire haut et fort, on s'emmerde!!! Même au coeur de l'été. Le rosé piscine en terrasse a son charme, certes. Le mojito aussi. Mais on ne peut s'empêcher de penser à la vie d'avant. Quatre mois sans concerts. Yarglllll! En évoquant ce point, je ne parle pas que de mon plaisir de simple spectateur headbanger. J'englobe tous les acteurs de l'écosystème, musiciens, techniciens, exploitants de salles... Les hommes en gris sous les ors de la République mouillent rarement la chemise dans les walls of death. Quand ils parlent de musique, on est toujours partagé entre consternation totale et désespoir profond.
En attendant des jours meilleurs et la réinvention d'une façon de vivre la musique collectivement, il faut soutenir les artistes. Deuxième playlist d'été, qui s'aventure dans de multiples directions une fois de plus. Sauf celle de la facilité et des terrains balisés des valeurs-refuge, les trucs qui se vendent au kilo dans les supermarchés ou sont systématiquement mis en avant par les algorithmes paresseux, les rarissimes émissions de variétoche, cette spécificité française et les radios formatées aux audiences déclinantes.
Voici donc une playlist, qui, selon une formule éprouvée ici-même part dans tous les sens avec un point de cohérence quand même, le pratiquement 100% indé. Premiers EP, premiers albums. Climats planants, éthérés ou plus lourds. Paroles mutines, féministes, en français ou en anglais et même en malgache. Rock, pop, electro, metal, un mélange qui cherche à surprendre. Une playlist peut s'écouter en mode aléatoire, à une seule condition : avoir ses chakras bien ouverts. Car là réside la magie de la musique : accepter de se laisser embarquer, sans a priori. Le meilleur remède contre la morosité et les nouvelles anxiogènes.
Passez un bel été! Enjoy!