Au fil de l’actualité……….Crise économique – Face au plan Macron, partis de gauche, ONG, syndicats s’engagent sur six priorités d’une relance rouge et verte

Les services publics : absents du plan de relance de Macron, le secteur public, qui avait servi d’amortisseur durant la crise économique de 2008, il faut des investissements dans la Santé, un plan de transformation de la fonction publique, le renforcement des moyens de contrôle contre la fraude fiscale, des moyens pour l’Inspection du Travail, l’ouverture de postes et l’augmentation des rémunérations, autant de mesures de gestion vertueuse pour l’économie, c’est un changement total de stratégie

• Transport : faire du fret ferroviaire l’alternative au tout routier. La part des transports qui était de 17% en 2000 n’est plus aujourd’hui que de 9,5%, dont 5% assuré par fret SNCF. Le fret ferroviaire doit être déclaré d’utilité publique

• L’emploi, créer des emplois, oui mais de qualité : la relance ne doit pas servir le capital, mais tendre vers des rémunérations justes, et le partage de l’activité.

La baisse globale de temps de travail constitue une solution pour relancer l’emploi, avec des hausses de salaire, et non des primes à discrétion de la direction, et partage du travail.

• La culture : redonner toute leur place aux arts

Impacté par la crise financière, le spectacle vivant a perdu quelques 3 milliards d’euros de recettes, et le cinéma les deux tiers des spectateurs. Les syndicats et organisations professionnelles du spectacle, du cinéma et de la musique font des propositions pour une reprise durable.

Il est urgent de mettre en place un plan d’accompagnement triennal de la crise, car le budget de la Culture ne se joue pas sur le court terme.

Le soutien doit flécher les petites structures, les petites entreprises de service public et l’audiovisuel public. Les GAFA doivent être mis à contribution et la direction sur les droits d’auteur doit être plus favorable aux artistes.

Le secteur public (opéras, ensembles symphoniques, salles conventionnées ou de musiques actuelles) doit être refinancer. L’aide aux privés doit se poursuivre, mais il faut qu’elle bénéficie autant aux petites salles associatives qu’au grande jauge.

L’aide à l’emploi doit être proportionnel au nombre d’acteurs sur scène.

• Réindustrialisation : produire et consommer local

On ne pourra rebâtir l’outil industriel si on ne passe pas par une reprise en main des……   autour de l’économie

Redresser l’industrie, c’est redresser l’économie

Télécom, énergie, transport, démantelés par l’UE depuis des années, sont prioritaires pour une nouvelle appropriation sociale avec une gestion nouvelle, partagée avec l’ensemble des acteurs (salariés, associations, syndicats, citoyens, collectivités).

La nouvelle politique industrielle doit s’attacher à la reconstruction de filières globales intégrant le circuit court et les biens destinés aux ménages sur le territoire.

• Energies fossiles : investir dans la filière bas carbone

Cela veut dire désinvestir dans les secteurs polluants au bénéfice d’infrastructures bas carbone et dans la reconversion. Le pacte rouge et vert de la coalition « plus jamais ça » avec la CGT, Solidaires, OXFAM, Greenpeace, et la confédération paysanne, trace les grandes lignes de toutes une série de mesures, avec la baisse de l’empreinte carbone, la transition écologique et sociale, l’interdiction de redistribution des dividendes.

Section PCF de Sète