Septembre
la saison des sous-verrepas du style table bien garnie
non
du genre retour de vacances
et après une sélection laborieuse de photos argentiques et paysagères,
on en retenait quelques unes à encadrer et exposer pour la postérité d'un vestibule ( ou autre).
Sur le comptoir de la petite droguerie le client - souvent un habitué- laissait en toute confiance
ses quelques z'oeuvres personnelles pour qu'elles puissent être mises en valeur.
Il fallait aussi choisir la couleur de l'encadrement.
On reviendrait chercher ses photos quelques jours plus tard
Ensuite, à chacun de trouver le bon emplacement sur ses murs, une petite attache derrière le cadre facilitait les affaires.
Avec mon père, dans son atelier, sur la grande table de vitrier, j'apprenais à découper le verre avec un diamant, puis à encadrer proprement les souvenirs du temps qui passe.
Les souvenirs du temps passé
Gabriel, laisse ses phrases s'effiler avec le vent.
Occupation (de l'espace) comme une autre.La Baule
Le Pouliguen
No man's land
et woman ex aequo
"I wiped off my eyes
Then started over again
Covered with clothes
I knit a tight knot
Cut off my hair
The survival of this
I’ll rebuild after
It still lives inside
We always start anew
It still lives inside
We always start anew
It still lives inside
We always start anew
It still lives inside
We always start anew
It still lives inside
We always start anew
It still lives inside
We always start anew"
"Þurrka ég augun á
Byrja úppá nýtt
Vindi um klæðir í
Litir að en nú
Klippið að hárið á
Í lífi þetta af
Reysinú, aftur í
Lífið en þá um laugun alla lauf andi
Lífið en þá um laugun alla lauf andi
Lífið en þá um laugun alla lauf andi
Lífið en þá um laugun alla lauf andi
Lífið en þá um laugun alla lauf andi
Lífið en þá um laugun alla lauf andi"
Va comprendre!
de quoi le monde et ses détours,
ses bosses en creux,
les yeux humides,
des flèches au ciel,
les gens qui passent
à petits pas.
Parfois.