Sous couvert de fiction, l’hebdomadaire d’extrême droite a représenté la députée FI, Danielle Obono, en esclave, poitrine nue et collier en fer autour du cou.
Cet hebdo s’est spécialisé dans la provocation à la haine raciale stigmatisant les femmes élues pour la couleur de leur peau noire. Après Assa Traoré, Najat Vallaud-Belkacem, Eliane Taubira, c’est au tour de Danièle Obono.
C’est tout simplement insoutenable !
« Valeurs actuelles » est représentatif du sentiment d’impunité d’une extrême droite ultra médiatisée. La condamnation du monde politique est unanime. Même le président de la République a réagi, sauf que celui-ci a oublié qu’il a accordé il y a moins d’un an une très longue interview dans ce même journal, où il a déclaré que « Valeurs actuelles était un bon journal, il faut le lire pour savoir ce que pense la droite ».
Et bien non, Monsieur le président, il faut qu’une plainte soit déposée contre une publication qui a fait d’Éric Zemmour, lui mêle condamné déjà pour incitation à la haine raciale, son homme de l’année il y a trois semaines.
Section PCF de Sète