Des dizaines de milliards d’euros qui s’ajoutent à ces centaines de milliards d’euros pour aboutir à des milliards de milliards d’euros d’aide en tout genre données aux entreprises depuis maintenant plus de vingt ans : pour quels résultats ?
D’un côté la précarité, les bas salaires, les sous emplois, le creusement des inégalités ; de l’autre les bénéfices et des fortunes qui explosent avec arrogance : voilà le résultat !
Le nouveau plan de Macron dit « de relance » est toujours calqué sur ce modèle d’avant : baisse de vingt milliards d’euros d’impôts pour les entreprises ce qui enlèvera autant de moyens pour relancer le service public à l’Hôpital, dans les transports, pour la transition écologique.
Rien pour le pouvoir d’achat, les salaires, la revalorisation des carrières. Deux milliards d’euros pour la Culture sur les 100 milliards du plan, c’est dérisoire.
Dans cette logique effarante, l’enseignant, la soignante, le petit commerçant ne sont pas considérés comme des producteurs de richesse, et la réforme des retraites pointe le nez.
Alors que les plans de licenciement et de délocalisations se multiplient, l’Etat laisse faire et tourne le dos à l’objectif de produire plus sur le sol national pour réduire la dépendance.
En conclusion : L’Etat démontre que débloquer des moyens financiers en période de crise, c’est possible, mais pas pour répondre aux besoins humains.
Les propositions portées par la gauche, les syndicats de salariés démontrent qu’il faut donner la priorité au pouvoir d’achat, aux salaires, obtenir un vrai contrôle des aides publiques, flécher prioritairement la relance des services publics, d’énergie, des transports, de santé et soutenir les P.M.E. sur le territoire région par région.
Section PCF de Sète