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Rites funéraires, quelles sont les tendances en France ?

Publié le 12 septembre 2020 par Internetcommunication @AgenceToulouse

En France, plus de 30 000 personnes sont mortes du covid-19 jusqu'à l'heure où l'on parle et plus de 183 000 personnes sont testées positives. Des chiffres effrayants qui mettent toujours le pays dans une situation de crise sanitaire importante et qui oblige le gouvernement à prendre des mesures très sérieuses.
Parmi celles-ci, il y a les modifications apportées aux rites funéraires. En fait, le nombre de personnes qui peuvent assister aux obsèques est limité à 20 et les cérémonies funéraires peuvent être reportées à une date ultérieure.


Pas plus de 20 personnes aux obsèques

Depuis le mois de mars 2020, de nouveaux rites funéraires ont été décidés pour limiter la propagation du virus au sein des opérateurs funéraires et aussi au sein des familles endeuillées. Il est vrai que le nouveau concept est très douloureux à appréhender mais il est vraiment incontournable pour freiner la pandémie.
D'après les annonces de Camille Chaise, le porte-parole du ministère de l'intérieur : " Les proches peuvent voir le visage du défunt sans risques sanitaires mais pour protéger les familles de l'épidémie, la présence aux cérémonies funéraires et dans les cimetières doit être limitée à 20 personnes. Et les opérateurs funéraires sont sur la liste des bénéficiaires prioritaires pour les protéger."
Puis, elle conclut : " Enfin, nous avons demandé à chaque préfet de dép art ement d'identifier des lieux où, en cas de décès nombreux, les corps pourraient être conservés dans la dignité, dans l'attente de leur inhumation, de leur crémation et dans certains cas dans l'attente du rapatriement de la dépouille à l'étranger."

Des cérémonies extraordinaires, des enterrements respectueux de l'environnement ou des funérailles digitalisés ?

Avant la mortalité de masse occasionnée par le coronavirus, d'autres tendances ont émergé dans le domaine du funéraire en France. En effet, de nombreux français organisaient des cérémonies qui sortent de l'ordinaire. C'est le cas par exemple de la planification d'un temps du souvenir en dehors des obsèques.
Mis à part cela, il y a aussi une sensibilité environnementale qui se développe puisque certains français souhaitent planter un arbre de souvenir et se soucient d'avoir un matériau biodégradable, notamment un cercueil éco-certifié ou une urne biodégradable.
Enfin, il ne faut pas oublier la digitalisation des funérailles qui se caractérise par l'utilisation d'un " coffret numérique " dans lequel sont répertoriés tous les éléments important qu'une personne souhaite laisser à ses proches. Il y a également le " faire-part numérique " et la création d'un " mur du souvenir numérique " sur lequel il est possible de publier des éléments liés au défunt.


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