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Réchauffement climatique : la science unanime ?

Publié le 14 septembre 2020 par Christophefaurie
Depuis que j'ai écrit sur mes doutes concernant le discours que l'on entend sur le réchauffement climatique, on me signale que, contrairement à ce que l'on dit, il n'y a pas consensus de la communauté scientifique sur cette question. Des statisticiens éminents estimeraient que leurs outils ont été incorrectement utilisés par les spécialistes du climat. Surtout, les géologues seraient, majoritairement, "climatosceptiques". (En outre, il y aurait de très gros enjeux économiques dans cette affaire.)
En cherchant à vérifier ce que l'on me disait. Je suis tombé sur cet article écrit par un géologue belge. Il semble relativement bien argumenté. Quoi qu'en un temps où les universitaires les plus prestigieux s'insultent, on ne soit plus sûr de rien. Conclusion de l'article :
En conclusion bien que l’atmosphère terrestre ait presque toujours été caractérisée par des teneurs en CO2 bien plus élevées que l’actuelle, la Vie, d’abord microbienne (bactéries et Fungi pour l’essentiel) dès le début du Précambrien il y a plusieurs milliards d’années, ensuite pluricellulaire avec notamment les métazoaires, s’est bien épanouie dans des milieux à fortes teneurs en CO2. Ces milieux ont sans cesse changé suite aux variations climatiques qui sont la règle depuis la formation de la Terre sans que cela n’affecte les processus vitaux. Ces variations sont certainement plus abondantes que celles déjà mises en évidence, et seront mises à jour à mesure que la résolution temporelle ou stratigraphique s’améliore. Dans le détail à notre disposition il n’y a aucune corrélation simple ou linéaire entre taux de CO2 et la température et il semble également que l’augmentation de CO2 soit une conséquence de l’augmentation de la température avec un décalage d’environ 11 mois. Tout près de notre époque l’Optimum Climatique Médiéval nous rappelle qu’il a fait plus chaud qu’aujourd’hui pendant quelques siècles autour de l’an mil sans CO2 anthropique. Les archives géologiques nous montrent la même chose, avec des écarts de températures encore bien plus élevés que ceux estimés pour l’Optimum Climatique Médiéval. La relation température/CO2 à court terme est loin d’être élucidée. 
La géologie incite donc à la prudence quant à l’interprétation de la situation actuelle atypique puisqu’elle est caractérisée pour une des premières fois dans l’histoire de notre Globe par un faible taux de CO2 dans l’atmosphère. 
Prof. Alain Préat, Université Libre de Bruxelles

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