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C’est une annonce difficile à entendre pour le secteur, mais qui n’a surpris personne. D’après les dernières estimations, le marché de la publicité aura connu une baisse de 20 %. Une situation qui réjouira les militants anti publicité, mais qui a également de nombreuses conséquences plus ou moins importantes sur d’autres secteurs.
Une chute du marché de la publicité qui a fait réagir les investisseurs
La première conséquence d’une telle chute du marché et des recettes publicitaires, c’est évidemment le départ de beaucoup d’investisseurs. Ils ont été nombreux à se désolidariser du secteur en mettant leur argent à l’abri dès le tout début de la crise, c’est-à-dire au mois de mars. Malgré un léger rebond cet été, ils ne sont pas revenus.
Il est difficile de leur en vouloir, car ils auraient pu perdre beaucoup d’argent s’ils ne l’avaient pas fait. D’ailleurs, les plus prévenants d’entre eux utilisent les meilleurs robots de trading automatique pour ne pas miser leur argent n’importe comment. Résultat, la décision de retirer leur argent du marché de la publicité s’est faite automatiquement quand le secteur a commencé à dégringoler.
La baisse des recettes publicitaires coûte cher à la presse
Une des conséquences les plus importantes s’est fait sentir sur la presse. Le secteur des journaux papiers, mais aussi des chaînes de télévision a perdu presque un quart de ses recettes cette année. Un coup très dur pour des entreprises qui ont souvent des équilibres financiers déjà précaires.
Bien sûr, les pertes ont été épongées par les milliardaires qui sont propriétaires de ces organes. Néanmoins, si la situation prouve que la publicité n’est définitivement pas le meilleur modèle de financement pour la presse, elle la rend aussi encore plus dépendante des grandes fortunes qu’à l’accoutumée.
Le retour de l’espoir et la crainte de la seconde vague
Avec l’été et la réouverture des cinémas, le secteur de la publicité a retrouvé un peu d’espoir. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que cela a permis de réduire considérablement les pertes des régies publicitaires. Le problème, c’est que la crainte d’une seconde vague, de nouvelles fermetures et d’un reconfinement se fait de plus en plus pressante.
Dans ce cas-là, les pertes continueraient à augmenter, mais de manière exponentielle. Pour les professionnels du secteur comme pour les particuliers investisseurs, la période est trouble et l’avenir incertain. Beaucoup limitent alors les prises des risques, mais certains continuent à miser gros dans l’espoir de se dégager du lot et de repartir avec de véritables fortunes.