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SOMMEIL : Il modère la réponse au stress

Publié le 25 septembre 2020 par Santelog @santelog
Après une nuit de sommeil plus courte, les gens réagissent plus émotionnellement aux stimuli stressants du lendemain (Visuel Fotolia)Après une nuit de sommeil plus courte, les gens réagissent plus émotionnellement aux stimuli stressants du lendemain (Visuel Fotolia)

Une récente étude avait établi le sommeil comme « une variable d’ajustement au stress », cette nouvelle recherche de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada) confirme qu'après une nuit de sommeil plus courte, les gens réagissent de manière plus émotionnelle aux stimuli stressants du lendemain. Au-delà l’insuffisance ou la privation de sommeil réduisent les sentiments de bien-être et de bonheur liés « aux bonnes choses » du quotidien. Ces conclusions présentées dans la revue Health Psychology rappellent que le sommeil doit être pris en compte au même titre que l’alimentation ou la pratique de l’exercice comme un facteur clé d’un mode de vie sain.

 

L’étude dirigée par Nancy Sin, psychologue à l’Université de la Colombie-Britannique a examiné comment le sommeil affecte notre réaction aux événements stressants et positifs du quotidien : « Se faire un câlin ou passer du temps dans la nature sont des choses simples qui permettent de se sentir « plus heureux ce jour-là », mais en cas de manque de sommeil, on ne ressent plus cette émotion positive ».

De même, les événements stressants du quotidien prennent des proportions excessives

Les disputes, les tensions sociales, le stress au travail ou familial, ou encore la discrimination prennent plus d’ampleur et entrainent plus d’émotions négatives, mais réduisent aussi la propension à pouvoir éprouver les émotions positives de la journée. Or des recherches de la même équipe, et d’autres équipes, ont montré que ne pas pouvoir préserver des émotions positives face au stress expose à un risque d'inflammation chronique et accroît le risque de décès prématuré.

Cette analyse des données d’un échantillon de près de 2.000 participants canadiens montre que :

  • 1 adulte sur 3 ne dort pas assez ;
  • même de légères fluctuations de la durée du sommeil peuvent avoir des conséquences sur la réponse aux stress du quotidien ;
  • les comorbidités chroniques sont étroitement associées à une mauvaise qualité et une durée insuffisante de sommeil ainsi qu’à l'usure des systèmes de stress physiologique, à une mauvaise réponse au stress et à une moindre qualité de vie ;
  • chez ces personnes souffrant de problèmes de santé chroniques, une durée de sommeil plus longue par rapport à la durée habituelle recommandée, favorise de meilleures réponses aux expériences positives du lendemain.

Le sommeil est donc non seulement une priorité mais peut aussi être un remède naturel contre le stress et un facteur de meilleure qualité et satisfaction de vie à long terme.

Source: Health Psychology Sept 2020 DOI : 10.1037/hea0001033 Sleep duration and affective reactivity to stressors and positive events in daily life

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Équipe de rédaction SantélogSep 25, 2020Rédaction Santé log




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