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Test de Giraffe and Annika : un jeu merveilleux

Publié le 29 septembre 2020 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

Aujourd'hui, on va parler d'un jeu féérique développé par le studio Japonais Atelier Minima qui est dirigé par le mangaka Atsushi Saito qui a travaillé pour l'animé Sword Art Online. Rien que cela ! Le jeu Giraffe And Anika est sorti en début d'année sur PC via Steam et depuis, on a la chance de pouvoir découvrir cette aventure sur Playstation 4 et Nintendo Switch.

L'aventure fabuleuse d'une petite fille complètement perdue

En effet, le jeu se déroule dans un univers en 3D remarquablement beau dans lequel on va incarner une petite fille disposant d'une queue et d'une paire d'oreilles de chat qui a perdu la mémoire et se retrouve donc perdu.

Tout commence d'abord par une petite introduction qui nous présente les différents personnages que nous allons suivre dans cette histoire dans un style manga. Dès le départ, on commence notre aventure sur l'île de Spica, devant la maison d'une certaine Lisa. On découvre très rapidement notre compagnon de route qui est Giraffe. Il nous guidera tout au long de l'aventure. On part alors pour fouiller l'île et essayer de retrouver la mémoire au passage.

Un jeu d'exploration dans un univers poétique

C'est ainsi que je le définirai. En effet, le jeu est très calme et cela fait du bien de découvrir un univers calme et enchanteur dans lequel explorer est un absolue que l'on fait avec passion. On oublie donc les armes et on va devoir passer différentes plateformes et ennemis sans se faire blesser, c'est une bonne chose !

En ce qui concerne la barre de vie de notre personnage, elle a 2 utilités. La première est classique et elle concerne la vie tout simplement, la seconde est la jauge de respiration sous l'eau de notre personnage que l'on va devoir surveiller attentivement lors des phases d'exploration maritimes.

Bien évidemment, le jeu ne nous laisse pas qu'avec une seule jauge de vie en permanence. On va pouvoir la recharger en trouvant des cristaux ou en mangeant des légumes. Le jeu est donc fait pour être assez apaisant et même la mort n'est clairement pas punitive puisque l'on réapparaît à l'endroit où on a perdu nos points de vie. On est vraiment dans un jeu de découverte sans menaces ou très peu, juste de quoi être attiré, plongé dans un univers.

Le jeu se découpe en 5 actes que l'on peut chacun découper en 3 phases : la découverte et l'exploration, un donjon dans lequel on aura droit à quelques épreuves et un boss final à affronter à la fin du donjon. Rien de bien compliqué en soit, il faudra juste s'adapter aux différents boss qui nous amènerons à utiliser différents gameplay permettant de se renouveler légèrement dans ces moments-là. Comme je le disais plus haut, Giraffe and Annika n'est pas un jeu difficile, on va devoir gérer la position d'Annika et d'appuyer sur A au bon moment, rien de plus. Autant dire que les try-hardeur ne vont pas aimer plus que cela le jeu.

Lorsque l'on bat un boss de donjon, on débloque une nouvelle compétence qui sera utile pour progresser dans l'aventure et d'accéder de nouvelles zones d'explorations. Dans ces phases, on va rencontrer de nombreux personnages qui vont nous permettre, eux-aussi, d'avancer dans l'aventure. On se rend compte facilement que le jeu est très linéaire et on nous délivre tout simplement une histoire à lire de bout en bout.

Des graphismes beaux et agréables telles des peintures

Après une histoire poétiques, c'est les dessins qui donnent une profondeur enchanteresse au jeu. On a un côté légèrement enfantin mais qui est clairement plaisant que ce soit pour les adultes comme les enfants joueurs. La modélisation des personnages est relativement bien faite même si on note quand même quelques défauts. Personnellement, j'ai adoré jouer sur ce jeu où la simplicité règne sans superflue.

On dirait que le dessinateur a voulu rendre le jeu le plus naturelle possible avec de beaux paysages et certains décors moches mais qui font que l'on a l'impression d'être dans un univers quasi "normal". Les musiques ont été très bien choisies permettant de se retrouver clairement dans l'ambiance du jeu que ce soit dans les zones d'exploration ou face aux différents boss. Bien évidemment tout n'est pas tout rose et on pourra vite se lasser des sons d'ambiance répétitifs. C'est aussi le cas avec les sons des personnages, des différentes actions et des petits monstres que l'on va rencontrer, ces bruitages viennent casser peu à peu l'immersion et c'est clairement dommage.

La caméra est bonne pour une fois, elle est suit correctement le personnage durant l'aventure sauf à un détail près. En effet, elle vient se réinitialiser lorsqu'il y a un chargement ou un changement d'écran et c'est vraiment très frustrant car c'est répétitif. Il faut régulièrement reculer la caméra du personnage afin de mieux gérer l'environnement autour de nous surtout lors des phases d'exploration.

Il ne faudra surtout pas oublier de parler à tous les personnages. La raison est simple puisque si on oublie de parler à un PNJ qui est important, on ne pourra progresser dans le jeu et on pourra vite tourner en rond. Il faudra alors faire demi-tour pour reprendre l'histoire. C'est dommage mais en même temps cela pousse aussi les joueurs à faire extrêmement attention. Le dernier détail qui vient clairement surprendre, c'est la mauvaise gestion de la difficulté du jeu. En effet, si on peut trouver le jeu très simple, on se rend compte que le dernier boss amène un step up de difficulté et dur !


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