Isidore le spitz nain se fantasmait doberman. Aspirant à devenir le compagnon d’un garde-chiourme dans un camp de prisonniers au nord de la Baltique, il servait de faire-valoir à une héritière potiche intoxiquée aux réseaux sociaux et à la benzédrine exilée sur l’île de Majorque.
Dans la nuit des Baléares, le sommeil agité par les bourdonnements frénétiques de la musique techno, Isidore rêvait d’une fin héroïque au combat. Le lendemain un fêtard émergeant de son ivresse, un collier de vomi séché en bandoulière, déféqua sur le canapé et étouffa Isidore en l’utilisant comme papier-cul.