Magazine Amérique du nord

Chutes du Niagara

Publié le 23 juillet 2008 par Sarhanne
Chutes du Niagara

Chutes du NiagaraAprès 8 h recroquevillée dans un bus inconfortable et bruyant, me voilà campée en face de cette merveille de la Nature. Le temps gris nous aura en parti épargné la bousculade des touristes, mais privé aussi du grand arc-en-ciel qui émerge des chutes. Qu’importe, le spectacle est impressionnant… On distingue les chutes dîtes « américaines », plus loin « le fer à cheval » et entre les deux, plus modeste, mais tout aussi belle, « le voile de la mariée ». Le voyage en bateau à leur pied fut un véritable régal. Je fus submergée par ces forces incroyables, me sentant toute petite, insignifiante… et j’en profitais pour « recharger mes batteries ».

Après, il faut reconnaître qu’une fois qu’on les a vu (de nuit et de jour) et pris le bateau pour les observer de plus prêt, il n’y a pas grand-chose à faire (quand on n’apprécie pas les casinos). Je regrette peut être de ne pas avoir eut le temps de me rendre dans « the caves of the winds » qui permet de jeter un œil derrière les chutes américaines.

Chutes du Niagara
Une légende indienne. J’en ai trouvé deux versions sur le net, je retranscris ici celle qui a ma préférence (the legend of the Maid of the Mist) :

Il y a fort longtemps, la tribu pacifique des Ongiaras vivaient sur les bords de la rivière Niagara. Un mal inconnu les frappa : les gens mourraient sans que l’on puisse expliquer pourquoi. La tribu se dit alors qu’il fallait apaiser Hinum, le Dieu du tonnerre, qui vivait avec ses deux fils dans les grottes derrière les chutes. Tout d’abord, ils envoyèrent un canoë avec des fruits, des fleurs et du gibier, mais le mal mystérieux persista. Alors, les indiens commencèrent à sacrifier chaque année la plus jolie de leurs filles, choisie lors d’une grande cérémonie. Une année, Lelawala, la fille du chef Œil d’Aigle, fut désignée. Au levé du jour, elle apparue, magnifique, sur les bords du fleuve, vêtue d’une peau de biche blanche, elle portait des fleurs des bois dans ses longs cheveux. Elle prit une embarcation et sombra dans les abîmes. Son père, le cœur brisé, sauta dans son canoë et la rejoins.

Mais les deux fils d’Hinum avaient attrapé dans leur bras la jeune fille et chacun la désirait pour lui. Elle promit d’accepter celui qui lui donnerait le nom du démon tuait ceux de son peuple. Le plus jeune des deux fils lui dit qu’un serpent d’eau géant dormait en amont de la rivière. Une fois l’an, le monstre se réveillait affamé, s’introduisait la nuit dans le village et empoisonnait l’eau. Après il n’avait qu’à attendre pour dévorer les corps de ceux qui succombait au poison.

Alors, Lelawala apparut en esprit à ceux de sa tribu et les exhorta à tuer le reptile monstrueux. L’année suivante, lorsque le serpent revint au village, les indiens l’affrontèrent vaillamment. Retournant à sa tanière, agonisant, le monstre posa sa tête d’un coté de la rivière et sa queue de l’autre, en demi cercle, formant ainsi la bordure des chutes du « fer à cheval ». Puis, selon sa promesse, Lelawala rejoint les grottes où elle règne depuis lors comme « la Femme des Brumes ».

Chutes du Niagara



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LES COMMENTAIRES (1)

Par anna
posté le 23 mai à 20:41
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fock you mennnnnnnnnnnnnnnn

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