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Critique Ciné : Doorman (2020)

Publié le 06 octobre 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Doorman // De Ryûhei Kitamura. Avec Ruby Rose, Jean Reno et Aksel Hennie.

Comment le réalisateur de Midnight Meat Train a pu faire cet étron cosmique ? Je me demande. Car oui concrètement Doorman est raté en long et en large, où les personnages sont tous plus clichés les uns que les autres et où toutes les actions sont prévisibles à souhait. Alors que Ruby Rose a quitté Batwoman après une saison (alors qu’elle incarnait le rôle titre), si c’est pour se retrouver dans ces films à l’allure d’un Direct to SVOD pour des plateformes douteuses, alors je ne comprends pas ses ambitions de carrière. Mais derrière le côté sacrément débile de Doorman se cache finalement de quoi divertir un spectateur qui a le cerveau éteint et qui a envie de rire plus qu’autre chose. Dès le départ, l’histoire est lancée et le syndrome post-traumatique de l’héroïne est mis en place de façon aussi risible que drôle. Et je me demande si le but de Doorman n’était pas justement de faire un film qui prête plus à rire qu’à fasciner. Alors que le scénario part dans tous les sens et qu’il empile les clichés, Doorman tente par moment de délivrer des scènes d’action qui vont avec ce que l’on a envie d’attendre du réalisateur (et moi j’aurais aimé des morts au marteau attendrisseur de viande comme dans Midnight Meat Train mais non).

Une membre des Marines, après avoir vécu des événements traumatisants, est de retour chez elle. Devenue concierge d'un immeuble new-yorkais, elle va se retrouver confrontée à des mercenaires bien décidés à mettre la main sur une précieuse oeuvre d'art.

Doorman n’ait pas aidé par son intrigue de tableaux cachés dans un appartement qui va conduire à une chasse façon Die Hard sans intérêt. Plus le film passe et plus j’ai l’impression de voir un vieux film de Jean Claude Van Damme qui aurait trainé dans les placards d’une société de production après sa faillite. Le scénario se remplit petit à petit d’intrigues qui font clairement une overdose de clichés du genre sans parvenir à surprendre quoi que ce soit. Jean Reno se retrouve à faire tout et rien à la fois. Kitamura fait ce qu’il peut avec les scènes d’action que le film lui propose et on passe plus de temps à roupiller assis dans un canapé qu’à frémir devant des scènes d’action. La scène sur le toit aurait pu être sympathique si elle n’avait pas été tournée avec un fond vert du début des années 90. Visuellement, il n’y a donc pas grand chose à sauver à la fois par ces décors d’appartement en carton patte. Le rôle principal de Doorman était au départ destiné à… Katie Holmes. Je me demande comment cette dernière aurait été efficace dans ses scènes d’action alors que Ruby Rose fait plus ou moins le boulot attendu.

Note : 1/10. En bref, ce n’est pas possible de faire des films d’un ancien temps en 2020..

Prochainement en France


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