Chaque printemps et chaque automne, Park City accueille des vols de bernaches du Canada faisant la navette entre le Canada et le Mexique.
L'espèce, qui vit entre 10 et 24 ans, est originaire d'Amérique du Nord, se reproduit au Canada ainsi que dans le nord des États-Unis, dans une variété d'habitats. Reconnues pour leurs migrations saisonnières, ces espèces d’oies, nous reviennent à l’automne depuis l’Alberta et se dirigent vers le Mexique ou dans le sud des États-Unis pour y passer l'hiver.
Elles semblent bien aimer le quartier de Park Meadows, là où nous habitons à Park City, en raison de ses petits lacs et de son beau terrain de golf où elles peuvent se restaurer. Au cas où vous ne le sauriez pas, les bernaches du Canada sont essentiellement herbivores mais mangent aussi des graminées, parfois de petits insectes et du poisson.Sur terre, quand elles mangent des herbes, elles saisissent les brins avec le bec avant de le déchirer d'un coup de tête. La plupart des bernaches du Canada ont des aires de repos bien à elles où elles se retrouvent.
À l'automne, leur migration s'échelonne de septembre à début novembre. Les premières à arriver ont tendance à passer moins de temps dans ces aires de repos et à poursuivre leur migration beaucoup plus rapidement. Celle qui arrivent plus tard, traînent d’avantage, comme c’est le cas en ce moment à Park City.
Les bernaches du Canada volent dans une formation en forme de V, à une altitude de 1 000 mètres par rapport au sol, lors de leur vol de migration, bien que certaines bernaches du Canada aient été aperçues à une altitude de 9 000 mètres.Quand ces oies volent en formation, le travail de l'oiseau de tête ne consiste pas seulement à guider ses collègues vers la bonne direction, mais aussi à jouer le rôle d'ingénieur de vol, veillant à réduire les turbulences d'air afin que l’ensemble des oiseaux puisse voler sur de plus grandes distances tout en économisant un maximum d'énergie.
De plus, les oiseaux se relaient à la tête de la formation, cédant la place quand ils sont fatigués, ainisi, chacun a une chance de piloter. Pas si bêtes, les bernaches ; en tout cas, bon voyage vers le Mexique !