Magazine Info Locale

en amont

Publié le 07 octobre 2020 par Pjjp44
en amont

   \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[

Au préalable et en amontà peine quelques photographies
à bordde merLe sable prend corpsdans les annales.L'aventure se figeen postérité
 Banal instant
de comédie humaine
en amontBette Davis, her husband William Grant Sherry, and their boxer, 1947proposé par Joël H. pour "La crevaison"
 en amont
   Saint-Nazaire années 60 devant le café d'Herbins- Collection liliane Raffin   source:"Saint-Nazaire au temps des baraques" de Joël Anneix et Daniel Sauvaget-Liv'Editions
 en amont
 en amont 1948-Ile aux Moines-Morbihan-Mariage dansant la ridée sur la place de l'églisepuis défilant dans les rues du bourg derrière les sonneurs
en amont
 
en amont 1948-Pique-nique en vue sur une des îles du Golfe du Morbihan.La troupe a débarqué des canotes 
en amont
   \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[


 en amont

"Nous avons tant besoin de paysans. Officiellement, ils ne sont plus que 430 000, alors qu’ils étaient encore 7,4 millions en 1946. Beaucoup seront partis à la retraite sous trois ans, et ne seront pas remplacés. Seront-ils demain moins de 150 000, rescapés au milieu d’un désert de machines et de détresse ? Sur une planète dévastée par la crise climatique, la mort des oiseaux et des insectes.

Nous avons tous cru que le glorieux travail de la terre pouvait être remplacé par le pétrole, les engins et la chimie. Nous, paysans et non-paysans. Cette vision nous a conduits dans une impasse. Un système absurde, celui de l’agriculture industrielle, nous prive de tout avenir commun. Des paysans endettés se suicident, les sols meurent, des maladies chroniques surgissent, la société se détourne de produits qu’elle ne veut plus manger.

Il faut donc changer. Nous voulons de grandes retrouvailles entre les paysans et tous ceux qui ont oublié leur passé. Nous voulons que l’immense énergie mise au service de l’industrialisation des campagnes serve aujourd’hui à reconstruire ce pays autour d’un seul mot, celui d’espoir. La France manque de millions de paysans heureux, fiers de nourrir la société tout en retrouvant l’harmonie avec la nature.

Seule leur présence permettra de faire face ensemble au grand défi climatique et à l’effacement de la biodiversité. Au passage, des milliers de petites villes et de villages ne seraient plus les oubliés des services publics, des transports, et de l’avenir. Il s’agirait aussi d’une révolution calme, bénéfique à l’équilibre spatial et psychique de tous.

Et c’est pourquoi nous voulons un plan de sortie de l’agriculture industrielle en dix ans. Il impose des investissements publics massifs, que nous estimons à 200 milliards d’euros au total, soit vingt milliards par an. La crise du coronavirus montre qu’on peut mobiliser des budgets colossaux pour des causes bien moindre. Dans ce temps si bref, ce plan permettra à tous les paysans de le rester, et d’évoluer dans la direction souhaitée par la société. Mais il aidera aussi à installer un million de jeunes et moins jeunes, qui deviendront paysans en accédant à une terre que la spéculation foncière leur refuse.

Ce nouveau contrat social doit permettre de produire des aliments de qualité pour tous, sans pesticides, et de les vendre dans des circuits rémunérateurs et stables. L’objectif est fou, mais il est surtout réaliste. Ce qui serait fou, c’est de continuer sur la voie de la destruction des écosystèmes. De sacrifier la santé publique. D’ignorer les signaux qu’une planète exténuée nous envoie chaque jour. Il est temps de se lever et d’annoncer ce que nous voulons vraiment. Car il y a un chemin, et nous allons le parcourir. Ensemble." SOURCE

   ^^^^^^^^^^^^^^^^^[[[[

en amont

   Revue de détails
                                                               \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||| Qui dit quoi?
en amont

 Pesticides tueurs d'abeilles qui a voté quoi?
 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pjjp44 391 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine