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Critiques Séries : We Are Who We Are. Saison 1. Episode 5.

Publié le 13 octobre 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

We Are Who We Are // Saison 1. Episode 5. Right Here, Right Now #5.

Je dois avouer que je ne m’attendais pas spécialement à certaines choses avec We Are Who We Are mais elle sait me surprendre et je l’en remercie. Je pense que la scène entre Fraser et Caitlin où le premier lui rase les cheveux est probablement l’une de ces scènes qui forge clairement le caractère de We Are Who We Are et parviennent alors à saisir intelligemment ce que représente la série. Les personnages sont tout le temps entre la façon dont ils sont perçus et comment ils veulent être perçu depuis le début donc cet épisode est intelligent. Il permet de mettre des images sur ce que We Are Who We Are veut nous compter depuis le départ. Clairement, la relation entre Caitlin et Fraser est ce qui fait toute la force de la série pendant que les autres personnages errent un peu dans tous les sens. Ils forment un duo qui ne peut pas fonctionner en dehors de ce duo car ils sont tellement complémentaire que cela ne peut que fonctionner. Le casting est quant à lui parfait car il permet justement de représenter intelligemment le tout.

Car quand Caitlin demande à Fraser si elle peut lui tenir le pénis pendant qu’il fait pipi ou bien Fraser qui aide Caitlin à lui dessiner une moustache, sincèrement ce sont des scènes qui participent à la vie de We Are Who We Are et de ses personnages. La série tente aussi de complexifier un peu les choses et notamment les relations afin de les rendre d’autant plus attachantes aussi. Les personnages superficiels qui entourent Fraser et Caitlin n’arrivent pas à devenir attachants ni même d’intérêt pour moi. Pourtant, là aussi il y a de bons personnages mais rien ne fonctionne comme j’aurais aimé que cela fonctionne. Du coup, tout se repose sur l’énergie vivace de ces deux personnages sans lesquels We Are Who We Are serait clairement un raté complet.

L’idée que Caitlin explore son identité est une occasion de rappeler aussi ce qui lie finalement ces deux personnages alors que Fraser lui aussi questionne son identité depuis le début de la série. Le contraste est réussi et permet de créer de jolies séquences intimes entre les personnages. L’histoire de Jonathan et Fraser à la fin de l’épisode, notamment alors qu’ils regardent Ouija: Les origines du mal ensemble est subtile mais intelligente.We Are Who We Are est donc une série étrange qui donne l’impression souvent de ne pas aller au bout de ce qu’elle peut faire et de ne pas saisir toutes les opportunités qui sont sous ses yeux. Cela donne alors l’impression de voir une série qui a énormément d’ingrédients dans le plat mais qui n’ont malheureusement pas été suffisamment cuit.

Note : 5/10. En bref, si Fraser et Caitlin sont un peu la madeleine de Proust du téléspectateur ici, le reste manque de profondeur et d’intérêt.


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