Nous partîmes à troismais par un prompt renfortil en vint 3000en arrivant au bord(du champ)."Il faut rendre à l'agriculture sa place et son rang." Alphonse Karr
Un peu de laisser-aller dans l'alignementpeut-êtremais...en ces temps làles considérations sur l'occupation de l'espace n'étaient sans doute pas les mêmeset la conscience (vide ou pleine) pas toujours dégainéeheu!à tout bout de champ.C'arnaque? \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[
Programme (forcément)mangé au MEET \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\~~~~~~~~~~~~~~~~~~\\\\\\\ Découvert chez: KUB
illustration source: Lundimatin
"Si chacun était capable de regarder attentivement en soi, il se rendrait
compte que chacun par en dessous est fou, que nous sommes tous fous, et
que nous vivons, par en bas, dans une folie très secrète qui nous
permet là les plus insolites audaces, sauts et liens avec les autres et
le monde. Et nous sentons donc, par en dessous, mais avec clarté, la
condition de démence de la normalité, la simplification et la misère de
l’organisation et de la vie sociales à laquelle, par au-dessus, chacun
participe. Ainsi, ce qui se passe par au-dessus, c’est que nous faisons comme si nous y croyons,
alors qu’en ce sens nous savons (par en dessous) que nous menons une
vie de fiction et de mauvais théâtre (la vie réelle), soutenue
uniquement par la « peur de vivre » qui s’est établie dans le
commencement des temps (avec l’Histoire) de tous et de chacun. Là est
l’utopie véritable, le lieu sans lieu du désir, tandis que les utopies
idéales ordinaires, qui veulent épouser la Réalité, sont de ce fait
condamnées à se situer dans le Futur, espace de l’illusion dominante qui
a pour nom Réalité. Mais l’utopie véritable est ici, maintenant, en moi
où je ne suis personne de réel. Et il se peut que la seule différence
entre les uns et les autres soit dans le degré de foi, dans la mesure où
chacun s’identifie avec son personnage réel (fictif) et devient, par
conséquent, insensible à la divine folie qui court en lui, par en
dessous, entre les chairs."Augustin Garcia Calvo
Traduit de l’espagnol par Manuel Martinez, avec la collaboration de Marjolaine François. Source: Lundi matin