Le comité d’éthique de France Télévisions est un organisme très discret.
Censé faire respecter « l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme des programmes « sur les antennes du groupe, on peut constater son immense efficacité…
Mardi, il a donné un coup de règle sur les doigts de l’émission Cash Investigation de mai dernier, intitulée » Égalité hommes-femmes, balance ton salaire ».
La journaliste Zoé de Bussières avait pris en exemple la Caisse d’Epargne d’Île-de-France, où les écarts de salaires sont de 18% selon le genre des salariés.
Réponse du comité : le sujet « n’apparait pas de nature à mesurer l’existence d’une discrimination salariale fondée sur le sexe « , puisque, réjouissez-vous, salariées de la dite banque, l’écart général est de 22,8% en France.
Le comité accuse aussi la journaliste de reprendre l’argumentaire de la CGT.
Ce qui amène deux réflexions : A quel niveau de salaire est-on censée se dire discriminée ?
Et dans quel monde vit ce comité ?
Section PCF de Sète