C’est une annonce consécutive à l’activation du niveau 2 du plan blanc, déclenché le 8 octobre par l’ARS d’Île-de-France : la mise en place par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le Samu de Paris d’une cellule de gestion des lits de réanimation.
Face à la résurgence des cas d’hospitalisation, à priori, rien de scandaleux. Si ce n’est que » celle-ci ne fonctionne que la journée, aux heures ouvrables, alors que l’essentiel des besoins se manifeste en soirée et dans la nuit « , précise Christophe Prudhomme, médecin urgentiste.
Mais pas seulement. Tandis que » les médecins sont largement plus utiles auprès des patients », c’est à eux, pourtant, qu’est confiée la responsabilité de cette cellule « alors même qu’elle pourrait être assurée par des personnels administratifs de l’ARS, notamment« , poursuit le syndicaliste.
Comme quoi, la désorganisation de l’hôpital public est parfois dictée de très haut !
Section PCF de Sète