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Critiques Séries : Fargo. Saison 4. Episode 3.

Publié le 19 octobre 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Fargo // Saison 4. Episode 3. Raddoppiarlo.

Si les deux premiers épisodes de Fargo n’était pas forcément ce que j’ai vu de mieux de la part de la série, « Raddoppiarlo » parvient à arranger certains défauts et à me remettre dans le bain. Pourtant, cet épisode n’est pas ce que j’ai vu de mieux dans Fargo mais il parvient à améliorer ce que je n’avais pas spécialement apprécier au début. On sent que la série tente de créer une forme de tension aguicheuse qui donne envie de revenir pour de futurs épisodes. L’épisode va droit au but et organise les personnages de façon un peu plus intelligente mais Fargo rencontre ici un problème que le créateur a déjà rencontré par le passé et c’est sa façon de créer quelque chose de complexe et cohérent tout de suite. J’aimerais bien que cette saison ne soit pas qu’une collection d’intrigues en tout genre qui doivent se rejoindre car c’est le principe même de Fargo et que pour le moment j’ai encore un peu de mal à voir où ils veulent en venir.

La série nous donne ici un peu plus d’informations sur les personnages. Le côté « prendre son temps » est un élément narratif qui me plaît avec Fargo depuis les débuts de la série il y a cinq ans mais je dois avouer que cette saison a eu un peu de mal au démarrage. En apprenant un peu plus sur Deafy (incarné par le brillant Timothy Olyphant) alors on s’engage un peu mieux dans les aventures de cette saison. D’ailleurs, Dick est pour le moment mon personnage fétiche. Il faut dire que Olyphant est quelqu’un de brillant et qu’il est du début à la fin ce que l’on attend de cet acteur. D’une certaine façon c’est une sorte de variation de Raylan Givens mais ce n’est pas pour me déplaire pour autant.

L’épisode tente aussi de nous en dire un peu plus sur ce que c’est que d’être afro-américain en 1950. Là aussi la série réussi un tour de manche, celui d’à la fois dépeindre le monde dans lequel les personnages vivent tout en raccrochant le tout à une idée plus universelle qui résonne de nos jours. Au fond, « Raddoppiarlo » cherche surtout à installer un climat de tension autour des personnages pour nous préparer aux conflits à venir entre les groupes de personnages. J’aimerais cependant que l’ensemble soit un peu plus prenant qu’il n’en a l’air pour le moment. Chris Rock notamment qui n’a pas l’aplomb nécessaire pour le rôle qu’il incarne et ce que j’ai envie d’en attendre pour le moment. Mais il sait très bien nous vendre cet homme plus intelligent que les autres et au fond j’ai envie de croire que c’est la bonne voie pour lui.

Note : 7/10. En bref, Fargo peut enfin commencer.


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